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Max|mum-leterrarium

Agen. Une cargaison illégale arrêtée par la douane : 5 tortues mauresques !

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Agen. Une cargaison illégale arrêtée par la douane : 5 tortues mauresques !

espèces protégées




Fin juillet, un contrôle des douanes au péage d'Agen a permis de mettre la main sur 5 tortues mauresques ramenées illégalement du Maroc. Des animaux très prisés.

C'était un banal contrôle routier comme les douaniers en mènent fréquemment, au péage autoroutier d'Agen. Mais en cette fin juillet, ce ne sont pas sur du cannabis ni sur des cigarettes de contrebande qu'ils sont tombés en inspectant la voiture d'une famille établie à Castelmoron et de retour d'un séjour au Maroc, mais sur un carton tapissé de quelques feuilles de salade, où étaient hébergées cinq tortues. Pas n'importe lesquelles : il s'agissait de tortues mauresques, or ces reptiles sont une espèce protégée par l'annexe I de la convention de Washington. La valeur des cinq bestioles à la revente oscille entre 1500 et 2000 €. De quoi arrondir les fins de mois : selon nos informations, ces animaux se négocient au Maroc une dizaine d'euros pièce, lorsque les « contrebandiers » ne les prélèvent pas eux-mêmes dans le milieu naturel.

En tête du palmarès des prises venues du maroc

Pour les douaniers, ce genre de prise n'a, hélas, rien d'exceptionnel : l'infortunée tortue mauresque figure en effet en tête du palmarès des bébêtes ramenées illégalement du Maroc, « les reptiles sont parfois si jeunes qu'ils sont trimballés dans des paquets de cigarettes ».

Sachant que les douanes n'ont toutefois jamais mis à jour de trafic de grande ampleur dont ces animaux seraient l'objet : « C'est toujours le fait de particuliers, et ceux qui les rachètent les réservent à un usage domestique, c'est la mascotte des enfants… ». En l'occurrence, les cinq mascottes risquent de porter malheur à celui qui a voulu les déraciner : outre l'amende des douanes, une plainte pour trafic d'espèces protégées pourrait bien le conduire à la barre du tribunal correctionnel.

à quoi il faut ajouter les frais de prise en charge des animaux, en l'occurrence une dizaine d'euros par jour pour les cinq tortues en question (faut bien payer la salade et le vétérinaire). Car elles ont trouvé asile à Tonneins, au centre de l'Essor (lire encadré), géré par la Sepanlog (1), qui accueille d'ordinaire les oiseaux blessés.

Aux dernières nouvelles, ces voyageuses malgré elles se portaient à merveille. Si elles reviennent un jour au pays, tout le mal qu'on leur souhaite, elles auront plein de choses à raconter…

(1) Société pour l'étude, la protection et l'aménagement de la nature en Lot-et-Garonne.

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