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Max|mum-leterrarium

Bourse aux reptiles : le reflet d'une passion bien ancrée dans la région

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Bourse aux reptiles : le reflet d'une passion bien ancrée dans la région

La bourse aux reptiles revient le dimanche 28 août. Douzième du genre. Succès annoncé : ...

elle gagne en surface en investissant le dojo attenant à la salle Olof-Palme. Comment expliquer un tel engouement ? Éléments de réponses avec Laurent Lejeune, inspecteur à la direction départementale de la protection des populations.


tQuelle est la réputation de la bourse de Béthune ?

« Hors Paris, elle est avec Arras parmi les références en France. C'est même véritablement elle qui ouvre la saison parce qu'Arras arrive en juin : c'est trop tôt pour les amateurs en termes de délais de reproduction. Tous les amateurs la connaissent : on en voit venir de toutes les régions !

» tLa passion pour les reptiles est-elle récente ?

« Au début, dans les années 80, le milieu terrariophile était surtout constitué d'amateurs de serpents, qu'on imaginait tatoués, percés etc. C'est désormais un "marché" qui s'est structuré, les Français possèdent sans doute davantage de reptiles que de poissons. Le lézard a "explosé" grâce au pogona et au gecko, qu'on ne voyait pas il y a trente ans. Ils sont faciles à élever, manipulables. C'est devenu l'affaire de M. et Mme Tout le Monde. On voit des chefs d'entreprise ou des enseignants faire de l'élevage. Les enfants rêvent d'avoir un serpent comme un hamster. Le problème, ce sont les parents : ils ont peur. C'est l'intérêt des bourses et des magasins de démythifier. Non, ce n'est pas dangereux même si l'inquiétude est légitime pour un serpent ! Nul animal vendu n'est venimeux. » tComment la région se positionne-t-elle ?

« Le Pas-de-Calais est à la pointe. On le voit au nombre d'autorisations en préfecture. Mais il reste des trafics, surtout géographiques, tortues du Maroc et singes magots, deux gros points noirs. Facilement transportables en voiture... Mais sur les bourses, 98 % des animaux sont issus d'élevages et 2 % de prélèvements très encadrés (quelques tortues ou des lézards). » tSait-on s'occuper des « NAC » ?

« Je n'aime pas le terme de "nouveaux animaux de compagnie", on n'achète pas un serpent pour combler un besoin affectif... Mais les gens qui soignent mal leurs animaux sont minoritaires. Et pour éviter les dérives, il fautun encadrement sérieux, ce à quoi veille la préfecture. » tY-a-t-il beaucoup d'abandons ?

« Cela arrive. Parfois il s'agit aussi de fuites : le reptile cherche à s'échapper car il obéit à ses instincts de prédateur. Grâce aux certificats de capacité, les vendeurs sont tenus de faire de la pédagogie. » tEt en cas de fuite ?

« On travaille à des formations pour les pompiers : reconnaître un reptile, l'attraper... Pour éviter, comme c'est arrivé une fois, une morsure de vipère. » tLe 28 août, vous animerez une conférence comptant pour l'obtention du certificat de capacité ?

« Sur la règlementation française en matière de détention d'espèces non domestiques. » • I. M.

Bourse aux reptiles, dimanche 28 août toute la journée sous la Rotonde. 2,5 E (gratuit pour les moins de 12 ans). Pour s'inscrire aux conférences-formations, de 14 h à 17 h, à la Maison des associations du Mont-Liébaut : Tél : 06 83 91 91 74.

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