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Max|mum-leterrarium

Un braconnier s’en prend aux tortues de la rivière Saint-Jacques

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Un braconnier s’en prend aux tortues de la rivière Saint-Jacques


Une curieuse histoire de braconnage de tortues a été mise à jour sur la rivière Saint-Jacques au début du mois.

Michel Lajoie, propriétaire de l’entreprise de location de kayaks Enviro Kayak, et son employé, Alexandre Dubé, ont aperçu et dénoncé aux agents de la faune un individu qui aurait capturé et battu des tortues de la rivière, pour ensuite les y ramener dans un état lamentable. L’individu, qui serait d’origine asiatique, aurait apporté les tortues chez lui pour un rituel. Du moins, c’est l’explication qu’il aurait donnée aux agents de la faune, au moment de recevoir une amende pour son geste.

Battues et mises dans un sac

Les premiers événements remontent au 31 juillet. Alexandre Dubé était accompagné de son patron lorsqu’il aurait aperçu une personne sortir du parc avec des sacs accrochés à son vélo. Au premier coup d’œil, il n’a pas remarqué ce qu’il y avait à l’intérieur. Toutefois, un peu plus tard, alors qu’il était en kayak sur l’eau avec des clients, M. Dubé aurait vu la même personne en train de battre une tortue qu’il avait accrochée au bout d’une corde. C’est après avoir assister à cet étrange spectacle que MM. Dubé et Lajoie auraient pris la décision de contacter S.O.S.Braconnage pour rapporter l’incident.

La semaine suivante, accompagnés des agents de protection de la faune, MM. Dubé et Lajoie auraient revu l’individu effectuer le même stratagème. «On l’a surveillé un peu, il a attrapé une autre tortue. Il est passé devant ma tente avec un sac en plastique et on a pu voir qu’il y avait une tortue à l’intérieur. Je l’ai pris en photo et quand j’ai vu qu’il était parti, je l’ai suivi jusque chez lui», a indiqué Alexandre Dubé au Brossard Éclair.

M. Dubé aurait par la suite noté l’adresse du braconnier et l’aurait remise aux agents. Il était également présent lorsque les agents ont mis l’individu à l’amende. «Quand on a trouvé les deux tortues dans le coffre de sa voiture, elles étaient encore vivantes. Je ne crois pas qu’il voulait les manger. L’explication qu’il a donnée aux agents, c’est que c’était pour un genre de rituel. Il les attrapait une semaine et il les relâchait la semaine suivante», a dit M. Dubé.

Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune ne pouvait nous donner de détails sur l’incident pour l’instant, mais a confirmé qu’un dossier concernant cette affaire était ouvert. Des accusations devraient également être portées contre l’individu.

Patrouilles

Cet événement a fait réagir vivement Richard Marois, président du Conseil régional de l’environnement de la Montérégie et du comité ZIP Ville-Marie. M. Marois veut à tout prix protéger les tortues qui peuplent la rivière Saint-Jacques et c’est pourquoi il a décidé d’instaurer des patrouilles de bénévoles pour empêcher qu’un tel acte se produise à nouveau. «S’il y a des gens qui pensent qu’ils peuvent faire ça sans être surveillés, on va vraiment être aux aguets», nous a-t-il lancé.

Deux espèces de tortues protégées

Les espèces de tortues qui peuplent la rivière Saint-Jacques, la tortue serpentine et la tortue géographique, sont protégées par des lois.

«La tortue serpentine n’est pas une tortue qui est considérée comme menacée ou vulnérable, mais elle est protégée de façon générale par la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. Il n’est pas permis de la chasser, à moins d’avoir un permis particulier», nous a indiqué Pierre Bilodeau, biologiste au ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec (MRNF).

La tortue géographique, cependant, figure sur la liste des espèces fauniques menacées et vulnérables du MRNF.

Des tortues robustes

La tortue serpentine est une espèce qui possède une grande longévité. Ce sont de grosses bêtes, qui peuvent vivre jusqu’à 50 ou 60 ans et qui peuvent peser des dizaines de kilos.

M. Bilodeau explique que même si elles ont subi de mauvais traitements, ce sont des espèces robustes qui vont récupérer après avoir été blessées. «Ça va les affecter pendant un certain temps, elles vont s’empêcher de s’alimenter pendant un certain temps ou même de se reproduire, mais elles vont récupérer», a précisé le biologiste.

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Dégeulasse... J'aimerais bien savoir le montant de l'amende d'ailleurs.

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LD50 a écrit:
Dégeulasse... J'aimerais bien savoir le montant de l'amende d'ailleurs.


Quand j'avais réussis à avoir un agent de la faune comme conférencier pour l'association d'herpétologie, on lui avait posé la question. Je ne me rappelle plus du montant exact mais il me semble que ce n'était pas élevé.

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Effectivement, c'est très peu. C'est vraiment dommage que les réglementations du Québec soit aussi peu sévères.

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D'ailleurs, en parlant de tortues torturés.

Le Snapperfest au États-Unis est un festival de torture de tortues serpentines. Demain c'est l'édition annuelle de ce festival.

Il y a une pétition contre cette pratique et il manque un peu plus de 2000 signature afin d'empêcher l'événement. Si tu as 2 minutes, ce serait bien que tu la signes!
http://www.change.org/petitions/stop-snapperfest

Pour un aperçu des atrocités voici un lien, c'est bien réel, mais honnêtement, c'est loin d'être nécessaire de regarder.

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