Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Max|mum-leterrarium

Ces cinq espèces en voie d’extinction qui ne sont toujours pas protégées

Messages recommandés

Ces cinq espèces en voie d’extinction qui ne sont toujours pas protégées

Nous en avons retenus cinq. Cinq espèces qui, en dépit d’une diminution inquiétante de leur population, ne font toujours pas l’objet de mesures de protection. A l’instar des tigres, des rhinocéros, des éléphants ou encore des dauphins du Mélong, elles pourraient disparaître dans les années à venir. Surtout si les organismes compétents s’obstinent à ne pas voir la réalité en face…

La grenouille (Rana klepton Esculenta)

Familière de nos concitoyens, l’amphibien est aujourd’hui en grand danger. La faute essentiellement à la maladie Chytridiomycosis, à la pollution et à la destruction de son habitat. Tous les scientifiques ont constaté une diminution significative du nombre de spécimens, celle-ci pouvant aller jusqu’à 80% dans certaines régions du monde. L’animal serait également victime de son succès dans la mesure où quelque 6 850 tonnes de cuisses de grenouille seraient vendues chaque année dans le monde. Une consommation ahurissante qui décime des populations entières.

Le tétras des armoises (Centrocercus urophasianus)

Depuis le début du XIXe siècle, le tétras des armoises a subi une ablation de 50% de son habitat naturel, d’où la disparition de 90% de la population. Des pourcentage plus qu’inquiétants qui n’ont cependant pas suffi à convaincre les décideurs de lui attribuer le statut d’espèce voie de disparition, qui lui a encore été refusé l’année dernière. Les autorités préfèrent officiellement favoriser le développement des technologies vertes, qui ne nuiraient pas à la survie de l’espèce. Sauf que le Bureau of Land Management a donné cet été aux sociétés pétrolières l’autorisation de forer exactement là où l’oiseau a élu domicile. Inutile de préciser que cet aval pourrait avoir raison du tétras des armoises.

Le loup gris (Canis Lupus)

Considéré comme une espèce protégée aux Etats-Unis durant ces trente dernières années, le loup gris a perdu son statut privilégié dans tous les Etats du pays, à l’exception du Wyoming, où des plans de conservation ont été mis en place. Une décision prise à partir de données démographiques faisant état d’une repopulation a priori suffisante de loups gris. La plupart de scientifiques se sont néanmoins déclarés circonspects et redoutent les effets désastreux que provoquerait une reprise de la chasse sur les canidés.

Le morse du Pacifique (Odobenus rosmarus divergens)

Chassés et exploités pendant près de deux siècles dans le monde entier , à la fois pour ses défenses, sa graisse, ses os, sa peau et sa viande, les morses du Pacifique ont frôlé l’extinction. La chasse a néanmoins ralenti et l’espèce a pu se régénérer. Comme pour le loup gris, ce repeuplement a hélas eu un effet pervers : la perte de son statut d’espèce protégée. Le morse du Pacifique, qui peut peser jusqu’à deux tonnes à l’âge adulte, est aujourd’hui sur la « liste d’attente » des espèces en voie de disparition. Une situation pour ainsi dire inacceptable eu égard à la fonte de la banquise et aux forages pétroliers, auxquels le mammifère paie un lourd tribut.

Le pika américain (Ochotona princeps)

Plus proche du lapin que du mulot, ce petit rongeur est lui aussi dans une passe (très) difficile. Sensible aux mutations climatiques, le pika américain cherche par tous les moyens à fuir la chaleur pour se réfugier sur les hauteurs. Las ! Son habitat naturel actuel est aujourd’hui trop chaud et l’espèce ne dispose pas des capacités idoines pour migrer vers des contrées moins hostiles. Dans son cas comme dans celui des animaux précités, sa situation risque fort de devenir intenable tant qu’il ne sera pas intronisé « espèce protégée ».

Source

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...