Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 27 août 2011 Reptiles dans le placardLa mode est toujours aux animaux exotiques à Béthune. La 12e Bourse aux reptiles, c'est ce dimanche. Les organisateurs espèrent près de 4 000 visiteurs cette année. Ludovic Deraedt, 28 ans, passionné de longue date, prévoit d'y exposer et vendre une dizaine de serpents.PIOTR CZARZASTY > region@nordeclair.fr Terrariophile : tel est le nom qu'on donne à tous ceux qui pour animaux de compagnie, préfèrent les reptiles aux traditionnels chiens et chats. En imaginant leurs appartements, on s'attendrait à y voir des bacs géants occupés par des bêtes plus ou moins charmantes. Ce serait probablement le cas chez de nombreux terrariophiles mais pas chez Ludovic Deraedt. « Je n'ai pas envie de m'afficher, explique-t-il. Une passion, ça reste quelque chose de personnel. Je préfère rester discret et garder mes animaux dans une seule pièce ». En l'occurence... le placard. L'endroit idéal, en effet, pour assurer un minimum de discretion dans sa maison de Néchin, en Belgique.Ça fait tout de même de la peine pour ces animaux gardés dans des conditions presque carcérales. Une trentaine de serpents s'y retrouvent ainsi empilés les uns au-dessus des autres, enfermés dans des boîtes en plastique placées dans un meuble à étagères. « J'aurais voulu leur construire un truc plus grand, mais je n'ai pas assez de place pour le moment », explique Ludovic. On en commencerait presque à se préoccuper du sort de ces reptiles, mais le jeune terrariophile connaît bien son métier. « Ils ont tous une cape chauffante en dessous, un peu d'eau à l'intérieur. Le fond est recouvert de sable et de terre et la température est régulée en fonction du cycle de vie de chaque serpent », précise Ludovic, 28 ans, passionné de serpents depuis son adolescence. Une passion qui, pour lui, ne s'explique pas, mais se vit au quotidien. « C'est un plaisir de venir regarder les bêtes, s'occuper d'elles, confie-t-il. Lorsqu'on voit un accouplement ou les petits qui sortent des oeufs, ce sont des moments uniques. » Faire naître des « bébés » « J'apprends tout le temps », ajoute Ludovic qui raconte par exemple comment il a su distinguer un mâle d'une femelle ou comment être pratiquement sûr d'avoir des bébés mâles en augmentant la température de l'incubation. La reproduction constitue d'ailleurs le but principal d'un élevage de serpents, pour Ludovic. « C'est la plus grosse satisfaction lorsqu'on parvient à les faire procréer et surtout quand on arrive à faire éclore les oeufs », avoue-t-il.Ludovic n'aime pas parler de « nouveaux » animaux de compagnie. « Je ne m'amuse pas ni ne me balade avec. Pour moi, ça reste des animaux sauvages qu'il faut respecter ».wSource Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites