Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 14 septembre 2011 Morsures de serpents : un problème crucial en AfriqueRéalisé récemment par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), un bilan évalue à 1,5 millions le nombre annuel de morsures de serpents venimeux chaque année en Afrique noire, dont 1/3 à 1/5 seulement seraient traitées. Le rapport pointe un manque de sérum et d’information, et dégage des pistes précises pour permettre aux pays concernés de mieux combattre ce fléau.Jusqu’à 1,5 millions de personnes touchées, dont 300.000 seulement recevraient des soins, 6 à 14.000 amputations, 7.000 décès : c’est, au bas mot, le terrible bilan annuel des morsures de serpents venimeux estimé pour l’Afrique subsaharienne par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) au terme d’une analyse des (trop rares) données disponibles – études et rapports médicaux – sur la période 1970 - 2010. Un passage en revue encore jamais réalisé.95% de ces accidents surviennent en milieu rural, l’agriculture étant l’activité économique dominante sur ce continent. Venin neurotoxique des cobras et des mambas, qui provoque l’asphyxie par paralysie des muscles respiratoires ou venin hémato-toxique des vipères, telle la vipère du Gabon : l’envenimement représente, par endroits, 10% des admissions à l’hôpital. Mais l’injection intraveineuse de sérum antivenimeux, seul traitement réellement efficace, n’a lieu que dans 10% des cas et ce, pour plusieurs raisons : recours aux pratiques traditionnelles alternatives, éloignement des centres de soin, manque d’information des praticiens et pénurie de sérum sont notamment pointés du doigt.Trop peu de doses d'anti-veninToutefois, plus sérieux encore : souvent utilisés de façon inappropriée, ces remèdes s’avèrent inefficaces, démobilisant la population, déjà hésitante à entretenir des stocks de ces produits à durée de vie relativement courte (3 à 5 ans). Les 200.000 doses vendues annuellement dans les années 1980 sont ainsi tombées à 20.000 au début des années 2000, là où il en faudrait 500.000. Les fabricants ont alors tendances à limiter leur production, d’où cette pénurie. Un cercle vicieux, que les responsables de l’IRD espèrent briser, en mettant toutes ces données à la disposition des autorités gouvernementales des pays concernés. Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites