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Max|mum-leterrarium

Cinq espèces tropicales remarquables

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Cinq espèces tropicales remarquables

Les zones forestières couvrent actuellement 6% de la surface terrestre et offrent un habitat naturel à un nombre astronomique de végétaux et d’animaux. Gorilles, orangs-outans, tigres et autres panthères sont quelques-unes des espèces emblématiques ayant élu domicile dans les jungles ou les forêts mais beaucoup d’autres y vivent également. Petite sélection des individus les plus étranges qui peuplent les forêts tropicales.

La grenouille de verre (Centrolenidae)

On peut facilement distinguer les organes de cette grenouille à travers sa peau extrêmement fine et presque translucide (au niveau de l’abdomen et parfois du dos). Une spécificité qui permet surtout à l’amphibien de se confondre dans la nature et dans les feuilles et ainsi d’échapper à la vigilance de ses prédateurs.

Insuffisant toutefois pour que les effectifs de ce « mini-batracien » – il mesure entre 1,4 et 3 centimètres – repartent à la hausse. Aux dernières nouvelles, il ne subsisterait enfin plus que 164 espèces de grenouilles dans les forêts tropicales d’Amérique Centrale et du Sud, dont 60 sont considérées comme menacées. Beaucoup trop pour rester les bras croisés.

Le dauphin rose (Inia geoffrensis)

Cousin du Tursiops australis, la dernière espèce de dauphins découverte, ce mammifère est nommé ainsi en raison de sa peau rosée, dont la coloration peut varier d’une couleur pâle à un ton flashy selon la clarté de l’eau. Contrairement à ses congénères, le dauphin du fleuve Amazone navigue en eaux douces.

Sa morphologie est également différente dans la mesure où il possède une bosse à la place de la nageoire dorsale et peut tourner la tête latéralement. Tout en étant l’un des cétacés les plus intelligents, il est aussi la cible privilégiée des pêcheurs brésiliens et figure dans la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Pas sûr qu’il en soit retiré de sitôt…

Gecko satanique à queue en feuille (Uroplatus phantasticus)

Ce reptile ne vient pas des Enfers mais de Madagascar. Il doit son nom à une apparence que l’on pourrait qualifier de démoniaque. Si sa couleur et la texture de sa peau lui permettent néanmoins de se fondre dans le paysage, cette espèce rare et étrange n’en demeure pas moins victime de son succès.

Les Uroplatus phantasticus sont en effet capturés puis vendus ou échangés comme animaux domestiques. Inadmissible, surtout quand on sait que cette espèce est particulièrement sensible aux changements, en particulier climatiques, lesquels modifient déjà son habitat naturel…

L’araignée végétarienne (Kiplingi bagheera)

Baptisée ainsi en l’honneur du Livre de la jungle de Rudyard Kipling, cette araignée paraît très différente des 40 000 autres espèces puisqu’elle serait végétarienne. Elle apprécie tout particulièrement les bourgeons d’acacias et grâce à sa vision très large parvient à éviter les colonies de fourmis, prêtes à tout pour défendre leur territoire.

Découverte au Mexique et au Costa Rica, la Kiplingi Bagheera semble par ailleurs fonctionner différemment de ses congénères : la transition vers un régime herbivore aurait fortement influencé l’évolution biologique de l’espèce puisque des indices suggèrent que ce sont les mâles qui s’occupent des œufs et des petits. Le girl power chez les arachnides ?

La chauve-souris blanche du Honduras (Ectophylla alba)

Originaire du Honduras mais également présente au Nicaragua, au Panama et au Costa Rica, cette espèce de chauve-souris est particulièrement petite et ne dépasse que très rarement les 4,7 centimètres de longueur. Elle vit en colonie de six à dix individus composée d’un mâle et de plusieurs femelles.

Outre son apparence, qui n’a rien à voir avec celle de ses « cousines », l’Ectophylla alba a aussi un autre mode de vie. Alors que la plupart des chauves-souris s’abritent dans les grottes, elle se loge en effet sous une feuille. Travaillée par les chauve-souris, les feuilles se replient littéralement sur elles et les protègent ainsi des regards des curieux. Plutôt ingénieux, non ?

La nature regorge de surprises. Préservons-la si l’on veut continuer à observer de tels spécimens…

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