Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 26 octobre 2011 La biodiversité à notre porte302 espèces pour la faune, 275 espèces pour la flore: c’est le bilan des 24 Heures de la Biodiversité organisées les 21 et 22 mai dernier, autour de l’étang Saint-Nicolas.24 heures pour recenser le maximum de plantes et d’espèces animales, autour de l’étang Saint-Nicolas. C’est l’appel qui était lancé les 21 et 22 mai dernier, à l’occasion des 24 Heures de la Biodiversité, l’une des actions phares du plan local de la biodiversité élaboré par la ville d’Angers en 2010.L’appel a été entendu par 160 personnes, simples promeneurs ou naturalistes chevronnés représentant les associations locales. "Nous avions en effet besoin d’experts, de personnes capables de reconnaître une espèce de moustique par exemple, pour réaliser un inventaire précis, explique Benoît Mellier du muséum des sciences naturelles. Les particuliers pouvaient quant à eux profiter d’un programme de visites sur le thème des oiseaux, des amphibiens, des insectes…"700 espèces de champignonsChacun selon sa disponibilité était invité à arpenter une zone d’étude de moins de 2 km2, englobant l’ouest de l’étang Saint-Nicolas, située sur le territoire d’Angers et d’Avrillé, un secteur limité au nord par l’autoroute A11 et au sud par le campus scientifique de l’université. "Une zone péri-urbaine intéressante d’un point de vue écologique, avec des habitats variés, propice à la découverte de nombreux animaux et plantes", ajoute Benoît Mellier.Bonne pioche en effet puisqu’à l’heure du bilan scientifique, l’étude comptabilise 302 espèces au niveau de la flore et 275 pour la faune:- 39 espèces de vertébrés, principalement des oiseaux- 231 espèces d’insectes, dont 130 espèces de papillons nocturnes- 5 espèces de groupes divers, cloportes, mollusques, araignées"La saison ne se prêtait pas à l’inventaire des champignons, mais on sait que 700 espèces différentes sont connues sur cette zone, poursuit le représentant du muséum. Ce qui porte l’ensemble à plus de 1200 espèces différentes tout confondu, sans compter la faune du sol, qui n’a pas été recensée, ni la faune et la flore aquatiques."C’est quoi la biodiversité ?Cette étude met en lumière l’importante biodiversité du territoire, même à petite échelle. "Elle permet aussi de mesurer les lacunes importantes qui subsistent dans la connaissance et l’étude de nombreux groupes, comme les algues, araignées, lichens ou mousses", reconnaît Benoît Mellier.Dans le prolongement de cette opération et pour poursuivre la mobilisation, un questionnaire est proposé aux Angevins sur le site internet du muséum. L’objectif: consulter les citoyens sur leur manière de considérer la biodiversité, et connaître les actions qui leur semblent prioritaires. Y répondre.Sans oublier l’exposition de photographies de Laurent Geslin, "Safari urbain", visible jusqu’au 31 décembre au muséum, 43 rue Jules-Guitton.Les partenaires des 24 Heures de la Biodiversité: université d’Angers, université catholique de l’ouest, Maison de l’environnement, réseau de botanique Tela-Botanica, conservatoire botanique national de Brest, muséum national, Naturalistes Angevins, Société d’études scientifiques de l’Anjou, Ligue de protection des oiseaux, Entomologistes d’Angers, Vigie-Nature MNHN et Gretia antenne Pays-de-la-Loire.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites