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Max|mum-leterrarium

Des insectes inconnus vivent dans des endroits du globe encore inexplorés

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Des insectes inconnus vivent dans des endroits du globe encore inexplorés

La vingt-septième édition de Fossilium s'ouvre cette année aux insectes. Outre des fossiles et des minéraux, les visiteurs pourront donc admirer des collections de mygales, scorpions, coléoptères, dynastes, phasmes, autant de grosses bestioles, heureusement mortes. Quoique certaines seront en vie... Les plus beaux specimens sont issus de la collection de Pascal Draperi, un Villeneuvois, entomologue depuis son adolescence.

PAR CÉDRIC GOUT


villeneuvedascq@lavoixdunord.fr

Le stand de cet agent municipal du service des sports de Villeneuve est installé au fond de l'espace Concorde, mais on ne peut pas le rater. Un scorpion et une araignée géante qu'on dirait sortis tout droit d'un film de science-fiction accueillent le curieux. « Ce sont des maquettes d'espèces préhistoriques, indique Pascal Draperi. Ils ont été reconstitués à partir de traces trouvées sur des fossiles. » La liaison est toute faite entre le monde des pierres que sont les fossiles et les minéraux remontant aux origines de la Terre et les insectes de Pascal Draperi qui, plus tard, laisseront aussi leurs traces. Et les siens en laisseront de grosses. Car ce qu'aime cet homme de 47 ans, ce sont les insectes les plus impressionnants...

Pascal Draperi a commencé à les collectionner à l'âge de 14 ans. « Un cousin entomologue m'a donné la passion. J'ai chassé les insectes en Guyane où j'ai vécu pendant deux ans, dans la forêt primitive, durant les années soixante-dix. Je partais plusieurs jours et je me servais de pièges à lumière.

J'ai attrapé des scolopendres de 40 cm, qui sont très dangereux, des mygales et de gros coléoptères qu'on entend arriver de loin. » Il a fait de l'élevage jusqu'à ce que la réglementation change. C'est à partir de ce moment qu'il s'est tourné exclusivement vers l'entomologie.

Aujourd'hui, il possède un peu moins de 200 boîtes enfermant une vingtaine d'insectes de la même espèce. Mygales, araignées nephila - « elles sont capables de faire des toiles de 6 mètres d'envergure et leur fil est tellement résistant qu'il sert à faire des gilets pare-balles » -, longicornes comme le titan qui mesure près de 15 cm, dynastes (avec des cornes), lucanes (avec des pinces), papillons comètes de Madagascar, la collection présentée est impressionnante. « J'aime tout ce qui est spectaculaire ! Aujourd'hui, je fais partager ma passion dans les écoles. Et ce week-end, les enfants recevront un livret pour qu'ils sachent tout sur ces insectes. » Pascal Draperi rappelle qu'on découvre tous les ans de nouvelles espèces. « Des insectes inconnus vivent dans des endroits du globe qui n'ont pas encore été explorés ! » Le petit livret qui sera remis aux enfants à partir de demain indique qu'entre 70 et 97 % des insectes vivant sur Terre n'ont pas été découverts. La collection de Pascal Draperi est donc loin d'être terminée. •

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