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Max|mum-leterrarium

À la sauvegarde de nos reptiles et amphibiens

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À la sauvegarde de nos reptiles et amphibiens

Tout récemment, le zoo Ecomuseum, situé dans l’ouest de l’île de Montréal, a obtenu le prix Thomas R. Baines, remis par l’Association des zoos et aquariums du Canada (AZAC) lors de son congrès annuel, à Kicking Horse, en Colombie- Britannique. C’est en bonne partie grâce à ses recherches et à ses interventions sur nos reptiles et amphibiens que l’établissement a été honoré.
Parmi la centaine d’espèces de la vallée du Saint-Laurent qu’abrite le zoo Ecomuseum, ouvert à l’année, on trouve plusieurs tortues, grenouilles et couleuvres rares, voire menacées. C’est sur ces espèces au statut précaire qu’ont été menés études et inventaires. En voici des exemples.

Tortues menacées

Pour savoir où vont les tortues pour s’exposer au soleil, pour pondre et pour hiberner, les chercheurs ont fixé un émetteur sur la carapace de plusieurs spécimens.

Au lac des Deux Montagnes, ils ont constaté une rareté des sites de ponte de la tortue géographique, due à la diminution des berges naturelles. De plus, les nids sont pillés par les ratons laveurs, de plus en plus abondants à cause de notre négligence à les nourrir ou à laisser des déchets à leur portée. Dans le cas de la tortue-molle à épines, principalement confinée à la baie Missisquoi et à la rivière aux Brochets, des terrains ont pu être achetés et protégés à la suite de démarches de Conservation de la nature du Canada. Par contre, l’un des deux sites de ponte demeure chaque printemps menacé par les inondations.

Pour assurer la survie de cette population, le zoo Ecomuseum et le Zoo de Granby ont incubé 10 pontes en laboratoire au cours des deux derniers étés. Les jeunes ont été remis à l’eau. En Mauricie, l’acquisition de terrains par l’Ecomuseum a abouti, le printemps dernier, à la création de la réserve naturelle de la Tortue-des-Bois. L’objectif est de préserver le plus gros site de ponte connu de la tortue des bois dans le nord-est du continent.

Autres interventions

Entre 2006 et 2008 seulement, 80% des sites de reproduction de la rainette faux-grillon de l’ouest, notamment en Montérégie, ont été détruits par l’étalement urbain. Devant l’urgence de la situation, le zoo Ecomuseum ainsi que le Biodôme de Montréal et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune ont développé un projet d’élevage en captivité comme solution de dernier recours.

Pour mieux connaître la situation des 38 espèces de reptiles (tortues et serpents) et d’amphibiens (grenouilles et salamandres) au Québec, l’Ecomuseum travaille depuis 1988 à la mise sur pied continue d’un atlas. Les données proviennent, entre autres, d’observateurs bénévoles et d’inventaires effectués par des spécialistes de la faune.

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