Un serpent venimeux retrouvé à Château-Thierry

[Max|mum-leterrarium 0]

Un serpent venimeux retrouvé à Château-Thierry
Par Jennifer Alberts

Un serpent corail a été découvert hier en pleine rue à Château-Thierry. Il s'était caché dans un trou du bitume.
Un serpent corail a été capturé hier par les pompiers après 2 heures de tentative. L'animal s'était refugé dans une cavité au pied du portail électrique d'une habitation, avenue de Montmirail.
Pour capturer le reptile, terré dans le trou, les pompiers ont du utiliiser une caméra endoscopique.




Un ado de 40 cm
Cette espèce vit généralement en Afrique du Sud. Terriblement dangereux, le venin de cet animal peut être neutralisé par un sérum qui ne se trouve que dans 2 hôpitaux en France: Paris et Angers.

Mesurant environ 40 cm, le spécimen n'est pas encore adulte mais n'est déjà plus un bébé. Son espèce est suffisamment venimeuse pour que l'individu soit conduit dans une animalerie spécialisée. Il a ensuite été pris en charge par les services de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Par ailleurs, l'ONCFS, associé aux policiers de Château-Thierry, enquêtent sur la provenance de ce serpent corail et surtout si un lien existe entre cette capture et celle effectuée il y a moins d'un mois à quelques mètres de là.


Un certificat de capacité
Il y a un peu moins d'un mois, un cobra d'Asie a en effet été découvert à l'intérieur d'une maison, derrière la grille d'un réfrigérateur.

Le serpent corail comme le cobra d'Asie sont des espèces dont la possession nécessite la délivrance par les services vétérinaires d'un certificat de capacité pour espèces venimeuses.

Mise en danger de la vie d'autrui
Dans le voisinage, un homme est connu pour posséder ce genre de NAC (nouveaux animaux de compagnie). Entendu hier par les forces de l'ordre, il a nié être le propriétaire des 2 serpents fugueurs
Relâché à la fin de sa garde à vue, rien n'est pour l'heure retenu contre lui.

Si le propriétaire des 2 serpents était retrouvé, et qu'il était avéré qu'il n'a aucune autorisation de posséder ces animaux, il pourrait être poursuivi pour détention d'espèce classée.

Et s'il s'est débarassé volontairement des reptiles, il pourrait être accusé de mise en danger de la vie d'autrui

Source

[venom11 0]

peu de temps avant,un cobra a etait trouvais dans un frigo dans la meme region il me semble,je pense que ce sont des serpents echappés de chez un particulier,qui n'est pas en regle,car pour avoir ce genre de reptiles en france,il faut le certificat de capacité qui est obligatoire

[Max|mum-leterrarium 0]

La seconde vie des serpents venimeux errants

Château-Thierry (Aisne). Deux serpents très dangereux ont été retrouvés à Château-Thierry récemment. Que sont-ils devenus ? Aujourd'hui, ces reptiles « servent » la collectivité.

UN cobra monocle (autrement appelé naja) dans un salon fin octobre. Un serpent corail africain dans la rue trois semaines plus tard. En moins d'un mois, deux spécimens très venimeux ont été retrouvés dans le même secteur de la cité des Fables. Bien évidemment, ces animaux n'ont pas été euthanasiés et vivent aujourd'hui une « seconde » vie.
Après avoir satisfait clandestinement le désir d'un collectionneur (lire par ailleurs), les deux serpents exotiques « servent » aujourd'hui la collectivité. « Le cobra m'a été confié par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) », indique le lieutenant-colonel Pascal Gouery. En poste dans l'Essonne, ce pompier est chef du service de prévention et spécialiste animalier. Il est l'un des rares soldats du feu à s'occuper des serpents venimeux sur le territoire national.

S'approcher des conditions réelles

Après la capture du naja dans une maison située avenue de Montmirail, le spécialiste s'est déplacé dans l'Aisne, afin de recueillir la « bête ». « J'ai une capacité de stockage d'environ trente serpents. Je ne conserve que les animaux qui peuvent servir de support pédagogique », précise le lieutenant-colonel Gouery. Support pédagogique ? Eh oui, après avoir effrayé une famille castelle, le cobra monocle fait frémir désormais des pompiers en formation !
Le spécialiste l'utilise afin d'enseigner les techniques de manipulation, les zones dangereuses de ces reptiles. « Je n'avais qu'un seul spécimen de cobra. Avec un deuxième, ça permet à l'autre de se « reposer ». En effet, nous les manipulons beaucoup avec des pinces, lasso ou crochets. Cette activité est source de stress pour eux. »
Pourquoi utiliser des spécimens aussi dangereux lors de formation ? « Les comportements des serpents venimeux et non-venimeux sont complètement différents. Les premiers se servent de leurs venins pour chasser, et mordent donc plus facilement. » D'autre part chaque espèce, avant une attaque, prend une posture particulière avant de planter ses crochets. Par exemple, le cobra se dresse et déploie sa collerette en cas de menace.
Enfin, manipuler ces animaux permet aux « apprentis » de s'entraîner dans des conditions proches du réel.
« Le simple fait d'être avec un serpent venimeux en liberté dans la même pièce déclenche une réaction de stress. Les personnes formées ont cette expérience, mais dans des conditions sécurisées. Précisons tout de même que le cobra est le serpent qui se situe ''en bout de chaîne''. Autrement dit, seuls les élèves déjà aguerris en viennent à les manipuler », souligne l'officier.
S'il a recueilli le premier serpent exotique trouvé dans la cité des Fables, le spécialiste n'a pas récupéré le second, un aspic delaps ou serpent corail africain. « C'est l'un de mes collègues qui s'en occupe actuellement. » Reste à noter que les saisies de ce genre sont relativement rares en France. Au cours des trois dernières années, le colonel Gouery a eu l'occasion de participer à trois affaires sur le territoire national (lire ci-dessous).
Julien ASSAILLY

Source