Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 3 décembre 2011 Martigues : il vit sa passion avec sang froidNicolas Charlier-Kehailia est un exploitant agricole... très exotique. Il tient le plus important élevage de reptiles du Sud-Est et organise un salon ce week-end à Croix-Sainte.Son premier serpent ? Il l'a eu à l'âge de 11 ans. Et de fil en aiguille, à 35 ans, Nicolas Charlier-Kehailia en possède plus de 300. Avec iguane, varan et autres lézards, il atteint même les 350 individus. Sa passion des reptiles a conduit ce Martégal à devenir, il y a 4 ans, un professionnel de l'élevage. Et à être aujourd'hui le premier éleveur professionnel du Sud-Est. A ce titre, Nicolas organise ce week-end une première dans le département: une bourse 100% reptile. Plusieurs centaines de reptiles seront présentées et/ou en vente. Et parmi les individus, le public pourra admirer des spécimens totalement inconnus puisque fruit du travail de mutations génétiques effectuées par Nicolas. "Ce que j'aime c'est tout ce travail de création autour des couleurs, des dessins. Le fait de produire quelque chose d'unique, de poser sa marque", raconte ce passionné tout en présentant fièrement ses boas constrictors "créés" cette année.À chacun son caractèreDans son local, situé à Jonquières, Nicolas compte 70 reproducteurs, parmi lesquels des pythons molures de 2,80mètres et d'environ 30kg, un python royal piedball (dépigmenté), des couleuvres japonaises... Il les manipule tous avec aisance, mais toujours avec précaution. "Notamment le python améthyste qui est réputé pour être très dangereux. A titre d'exemple, il peut tuer et manger un kangourou. Mais j'ai de la chance, le mien,c'est une crème", sourit Nicolas. L'éleveur semble encore plus vigilant lorsqu'il ouvre le vivarium des pythons à lèvres blanches. "Le seul serpent qui, quoi que vous mettiez, va le tuer même s'il n'a pas faim. En plus de sa dangerosité, celui-là n'a pas un caractère facile", explique-t-il tout en le manipulant. Cela peut surprendre mais quoi qu'on puisse en penser, les reptiles ont leur caractère, indépendamment de celui propre à leur espèce. Et preuve en est, une iguane femelle âgée de 17 ans et qui ne supporte que très difficilement la compagne de Nicolas et le manifeste en donnant de grands coups de queue ou de museau sur la vitre de son vivarium. Nicolas, lui, la caresse et elle semble apprécier. "Mais ça peut être une arme. Sa queue est un nerf de boeuf, elle peut tuer un enfant avec. Et lacérer un visage avec ses griffes."Un peu plus loin, dans un box à part, Nicolas présente son varan salvator, originaire de Malaisie. Pesant environ 40kg, le reptile est impressionnant. "Je l'ai eu quand il était tout petit. Il me connaît. C'est un animal qui peut devenir familier, même s'il est soumis à autorisation préfectorale car potentiellement dangereux", précise son propriétaire, le seul à pouvoir entrer dans le box du varan. Pour nourrir tout ce petit monde, Nicolas doit gérer un stock de nourriture gargantuesque. "Je passe environ 100 kg de rats par mois, sans compter la volaille, les insectes pour les lézards... 90% des bêtes sont nourries au mort, je fais juste décongeler les proies avant de les leur donner." Une sacrée ratatouille! Pour ce qui est des lapins, là, la fin n'est pas digne d'un dessin animé.Reptilink : 06 84 37 87 21 ou reptilink13@hotmail.frSource Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites