Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 4 décembre 2011 Marche-en-Famenne : un python dans votre salonMARCHE-EN-FAMENNE - Lors du Salon des vétérinaires, ces derniers ont pu apprendre à manipuler plusieurs animaux exotiques. Leur nombre est en expansion.À l’occasion du Vétérinexpo organisé par la SGEMV, six formations étaient notamment proposées par l’UPV, l’Union Professionnelle des Vétérinaires. Dont l’une consacrée à la manipulation d’animaux exotiques, à l’attention des vétérinaires.« On trouve de plus en plus d’animaux exotiques comme animaux de compagnie dans les foyers, on les appelle les NAC, les nouveaux animaux de compagnie, avance Christian Massard, responsable de l’encadrement des formations à l’UPV. Les vétérinaires peuvent être confrontés au cours de leurs consultations à des animaux exotiques, à la manipulation desquels ils ne sont pas coutumiers, voire qui peuvent les effrayer. L’objet de cette séance est de sensibiliser les vétérinaires aux particularités de quelques animaux exotiques et de leur permettre une réelle prise de contact. D’une part pour ne pas blesser l’animal, et d’autre pas, pour éviter de se faire du mal soi-même ou au propriétaire. Le python molure par exemple, un serpent de quatre mètres, peut être mortel s’il s’enroule autour de la personne. »Outre le python molure, les vétérinaires ont également pu manipuler un iguane, un pogona et une tortue. Cette formation était organisée en collaboration avec l’ASBL Crusoé. Cette dernière est un Centre de revalidation universitaire de soins et d’observation exotique. Crusoé recueille des animaux issus de saisies, d’abandons et retrouvés sur la voie publique.Dans les familles défavorisées« Depuis une dizaine d’années, il y a surtout un boom au niveau des arachnides, à savoir les araignées et les scorpions, des serpents et des lézards, souligne Tony Lobianco, président de Crusoé et expert juridique en NAC. Les particuliers préfèrent de plus en plus posséder des animaux de compagnie qui sortent de l’ordinaire. C’est surtout vrai dans les familles défavorisées, en grande partie parce que celles-ci veulent se démarquer. »Tony Lobianco ajoute. « Par NAC, on entend tous les animaux, excepté les chiens, chats et oiseaux de volière, précise-t-il. En dehors de la liste positive des mammifères, il est nécessaire de se voir délivrer un permis environnement de classe 2 de la part de la Région wallonne pour avoir un NAC. »Sébastien Genco, lui, est vice-président de Crusoé et pompier professionnel à Liège, responsable des interventions sur les NAC. « Nous intervenons environ une quarantaine de fois par an en province de Liège, pour des animaux échappés retrouvés dans les caves, les jardins, les terrasses ou à l’intérieur des habitations », confie-t-il.¦Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites