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Tortue, iguane, serpent... Et si vous receviez un "Nac" pour Noël

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Tortue, iguane, serpent... Et si vous receviez un "Nac" pour Noël

L’achat des “nouveaux animaux de compagnie” (Nac) est un commerce sur Internet.?Effet de mode ou pas, c’est un marché que les professionnels de l’animalerie investissent.?Avec ce souci d’informer et d’alerter.

Maintenir chez soi reptiles, serpents ou autres araignées reste exceptionnel. Mais à voir le commerce de ces “nouveaux animaux de compagnie” (Nac) qui se pratique sur Internet, on peut parler d’effet de mode. Avec ses dérives et ses risques.

Il y a encore un an, seule la toile permettait à quiconque d’acheter sur catalogue un de ces animaux pour moins de 10 euros. Le phénomène a le mérite de faire venir aujourd’hui, sur ce marché, des professionnels confrontés à un public qui ne s’y connaît pas. Ou très peu.

Un petit animal qui deviendra (très) grand
Sébastien Louvet, directeur de l’animalerie Maxi Zoo à l’Espace Comboire d’Échirolles, vend une dizaine d’espèces de reptiles, et des tortues.

Avec lui, vous comprenez mieux pourquoi il n’est plus rare de trouver dans la nature des serpents ou des iguanes, comme ce fut le cas samedi dernier à Sassenage où un python a été capturé mort.

Son credo : la pédagogie. « À chaque fois, on demande au client les raisons de son achat. On lui rappelle qu’il s’agit d’un être vivant, qu’il deviendra grand et que c’est contraignant. Avant même que le client ne reparte avec son animal, il est obligé d’avoir installé un terrarium. C’est très important, car il s’agit de recréer l’univers de l’animal. »

Un budget conséquent à prévoir avant l’achat
Ce n’est pas le tout d’aménager une pièce pour ce terrarium. « Le budget est également conséquent : de 80 à 200 € pour un reptile, 30 € pour une tortue, et 500 € en moyenne pour les accessoires », à savoir le terrarium, la lampe chauffante (pour maintenir une température de 30°), les UV, les copeaux (le reptile rampe sur un sol sec), le capteur qui mesure le taux d’hygrométrie (entre 30 et 40 %)…

Sans oublier la nourriture que l’on n’imagine pas un seul instant dans son frigo : rats et souris congelés, grillons, sauterelles… « À partir de là, on freine beaucoup de gens, reconnaît Sébastien Louvet, et une personne qui va mettre 500 € ne va sans doute pas se débarrasser de son animal quelque temps après. »

Responsabilité et obligation
Le directeur de Maxi Zoo va même plus loin dans sa démonstration en exposant un iguane adulte. Il n’est pas là pour amuser la galerie ou nous coller la chair de poule. Il dépasse la longueur d’un mètre, coûte au moins 400 €, mais « il n’est pas à la vente. On le garde pour dire aux gens attention : voyez le petit iguane juste à côté, il deviendra comme lui. »

Ces iguanes ont aussi une traçabilité. Tout comme les pythons et les tortues, ils sont certifiés “Cites”.

À l’achat, le propriétaire repart avec un acte de vente l’identifiant lui et son animal. « Il doit aussi s’inscrire à la DDPP (Direction départementale de protection des populations, anciennement Direction départementale des services vétérinaires, NDLR). Ainsi, la DDPP dispose de l’acte de vente et le jour où un animal est retrouvé, on peut retrouver la trace de son propriétaire. »

Vivement conseillée, cette déclaration à la DDPP ne serait pas toujours suivie…

Raison de plus, pour Sébastien Louvet, de prendre ce commerce au sérieux : « Il vaut mieux avoir pignon sur rue et faire du commerce intelligent que d’être sur Internet. »

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