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Max|mum-leterrarium

Deux tortues relâchées

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Deux tortues relâchées

Après des mois passés dans une bassine, deux tortues ont été soignées à l'Aquarium et rendues à la liberté.

Mercredi, deux jeunes tortues imbriquées ont été remises à la mer depuis la plage de Viard (Petit-Bourg). Cette remise à l'eau a été faite par l'Aquarium qui héberge le centre de soin et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage qui coordonne le programme de restauration des tortues marines.

Ces deux tortues avaient été récupérées par des particuliers sur un « radeau » de sargasses au large de Petit-Bourg en septembre et détenues en captivité pendant 3 mois, en bassine. Le 14 décembre, ces deux tortues ont été amenées à l'Aquarium pour une prise en charge.

Pendant leur captivité, les tortues ont eu le temps de développer des carences. L'une d'elles, présente des déformations importantes de la carapace et elles se sont habituées aux humains pour recevoir leur nourriture. Les soigneurs du centre de soin, ont travaillé un mois pour déshabituer les tortues marines de l'homme, et les amener à chercher seules leur nourriture. En forme et considérées comme « autonomes » , les tortues âgées de 4 mois, ont été remises dans leur milieu naturel afin de reprendre le cycle normal de leur vie, même si elles auraient déjà dû être à plusieurs centaines de kilomètres de la Guadeloupe.

LAISSER FAIRE LA NATURE

Le réseau tortue rappelle que la détention de tortue marine en captivité est un délit passible de 15 000 euros d'amende, et d'un an de prison. De plus, le maintien en captivité de nouveaux-nés tortue est néfaste d'un point de vue sanitaire (carence, développement de maladies) ce qui compromet leur survie en milieu naturel, voire risque de contaminer leurs congénères. Les tortues nouvellement nées partent pour 1 à 2 ans de voyage en pleine mer, avant de s'établir sur une zone côtière. Empêcher cette migration a des conséquences.

Une tortue, lorsqu'elle est en difficulté ou blessée, doit être prise en charge par le centre de soins (0590 90 92 38). Celui-ci ou des personnes habilitées peuvent être prévenues via les pompiers ou les gendarmes.

Il est impératif que les nouveau-nés regagnent la mer le plus vite possible, même si de nombreux prédateurs les guettent. En laissant faire la nature, nous donnons plus de chances aux populations de tortues marines de se maintenir et de se renforcer, qu'en intervenant de manière trop importante.

* En savoir plus : http ://www.tortuesmarinesguadeloupe.org

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