Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 1 février 2012 Mygales, serpents et scorpions en rayonLes nouveaux animaux de compagnie sont à la mode. À Menin, la clientèle française profite des prix attractifs de l'animalerie Dupont BVBA. Où on peut acquérir mygales, serpents, lézards ou scorpions comme on achète une télévision.SIMON CAENEN> simon.caenen@nordeclair.frC'est écrit noir sur blanc : « le client achète l'animal à ses propres risques » . On frissonne. Mais Anthony, l'un des vendeurs, est rassurant. Selon ce passionné qui a grandi avec les reptiles, une bonne dose de sérieux suffit à éviter la petite piqûre ou le grave accident. Ce serpent non venimeux par exemple. « Très manipulable, commente-t-il en l'attrapant avec assurance. Quand on ouvre le terrarium, il faut bien lui montrer qu'on est là, le prendre à deux mains, ne pas être trop brusque.Sinon il peut mordre ». Détail de taille : le python peut mesurer jusqu'à six mètres à l'âge adulte. « Mais il s'enroule toujours, il n'a pas besoin de beaucoup d'espace », précise le spécialiste. Pour regarder les matchs de foot aux côtés du reptile, comptez au minimum 89 euros et une souris en guise de repas chaque semaine.Pour la mygale à 25 euros, mieux vaut ne pas perdre une miette des consignes. L'animal solitaire est très agressif et « on ne peut pas enlever son venin ». La piqûre est toujours douloureuse, rarement dangereuse. Même profil pour le scorpion empereur qui n'est pas aussi impérial qu'on ne le croit. Si ses grosses pinces impressionnent, elles ne sont pas synonymes de danger. « C'est comme une piqûre de guêpe ». Un peu plus loin, des lézards et des iguanes. Une clientèle française Nous sommes au rayon nouveaux animaux de compagnies (NAC) de Dupont BVBA, un commerce qui existe depuis plus de 40 ans. « Au début, les gens pouvaient même acheter des singes ». Dans les autres pièces, oiseaux, hamsters et lapins ont aussi la cote. Mais fascinent moins la clientèle « à 95 % française ». Des acheteurs séduits par les prix attractifs de ces espèces qui fascinent. « Quand ils entrent dans le magasin, les gens passent toujours voir les reptiles. » Mais faut-il pour autant faire de ces créatures des animaux de compagnie ? Le discours du vendeur est rodé. « Ce commerce est légal. Car ces animaux ne sont pas attrapés dans la nature. Ce ne sont que des animaux d'élevage ». Pour repartir en leur compagnie, une pièce d'identité attestant de sa majorité et un chèque suffisent. Quid de la sécurité ? « On prend le temps d'expliquer et les clients peuvent ensuite revenir pour poser des questions ». Des arguments qui font mouche auprès d'un couple tourquennois qui n'hésite pas longtemps avant de s'offrir un serpent.w Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites