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Max|mum-leterrarium

Un collectionneur clandestin de serpents, trahi par son témoignage TV

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Un collectionneur clandestin de serpents, trahi par son témoignage TV

Même anonyme et flouté, passer à la télévision n'est pas anodin. Un habitant de la Drôme vu sur TF1 avec ses serpents interdits l'a appris à ses dépens.

L'affaire est passée relativement inaperçue : jeudi, un collectionneur de serpents dont l'importation est interdite en France, a été interpellé à son domicile de Pierrelatte, dans la Drôme.
Ceux qui ont vu l'émission 7 à 8, dimanche dernier sur TF1, s'en souviendront sans doute, dans l'un des reportages on a pu suivre le petit shopping d'un individu avide de sensations fortes qui, en toute connaissance de cause, se procurait deux spécimens de reptiles particulièrement dangereux.
Ce Pierrelattin de 43 ans a témoigné sous un nom d'emprunt, le visage flouté, mais il n'a pas fallu bien longtemps à quelques-uns de ses voisins pour reconnaître les lieux et alerter la gendarmerie qui a ouvert une enquête, de même que l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
"Le tournage a révélé des choses qui ont mis la puce à l'oreille aux riverains, inquiets, et grâce à cela nous avons pu identifier le lieu de résidence de ce charmeur de serpents", a dit à l'AFP le procureur de la République à Valence, Antoine Paganelli.
Preuve pour ceux qui en auraient douté que le reportage était authentique, au domicile de l'imprudent, les gendarmes venus l'interpeller jeudi soir ont trouvé, comme dit à la télé, une vipère du Gabon et un Black Mamba ou Mamba noir, un serpent "dont le venin peut tuer extrêmement rapidement", a précisé le magistrat.
Placé en garde à vue, le collectionneur fanfaron a été relâché le soir même, mais il n'est pas tiré d'affaire loin de là. Il est poursuivi pour "ouverture et exploitation non-autorisée d'un établissement ou élevage".
"Il va maintenant y avoir un volet douanier à cette affaire, car l'équipe de journalistes qui le suit dans le reportage l'accompagne en Allemagne, où il va chercher les reptiles", a en outre indiqué le parquet de Valence.
Pour ces faits, l'éleveur clandestin encourt une peine d'un an de prison et une amende de 15.000 euros. Quant aux habitants de Pierrelatte, ils peuvent dormir tranquilles.
La vipère du Gabon et le mamba noir, deux espères menacées d'extinction et à ce titre protégées par la Convention de Washington sur le commerce international de la faune et de la flore sauvage, lui ont bien sûr été retirés et ont été pris en charge par l'ONCFS.

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