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Max|mum-leterrarium

Quatre mygales saisies par les gendarmes

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Quatre mygales saisies par les gendarmes

Troyes - Trois mygalons dans une voiture, une mygale dans un bocal et un propriétaire désinvolte...

Velus à souhait, mygales et mygalons étaient conservés dans des bocaux en verre. Des terrariums improvisés par un jeune homme décidé à détourner la loi pour assouvir son désir de voir évoluer ces petites bêtes. C'était sans compter sur les investigations menées au quotidien par les agents de l'ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage).
Lorsqu'ils découvrent ce risque d'élevage sauvage d'une espèce protégée, ils transmettent l'information au parquet. « L'opération mygales » est alors orchestrée par les gendarmes attachés à la brigade de recherche de Troyes. Une journée peu ordinaire pour ces hommes et femmes rodés à la lutte contre toutes les formes de délinquance.
Direction Troyes et le logement du principal intéressé. Dans une cage en verre, la mygale a fait son trou. Difficile de l'apercevoir tant elle fuit les regards indiscrets : sous la terre, elle se laisse désirer. Son propriétaire livre alors les autres sans grande difficulté.
Sur un parking de La Chapelle-Saint-Luc, les bocaux sont dangereusement entassés dans une voiture. Quelques heures de plus et les mygalons n'auraient pas résisté.
Une bonne opération pour l'ONCFS. « Toutes les espèces de mygales sont protégées par la Convention de Washington, précise Grégoire Tremblay, adjoint au chef du service départemental. Les propriétaires doivent disposer d'un certificat de capacité délivré par une commission, d'une autorisation d'ouverture d'établissement et justifier de la provenance des animaux. Les mygales sont considérées comme des espèces dangereuses ».


Enquête pour déterminer l'origine des mygales…


Autant d'éléments que le jeune homme ne peut produire. « Ce n'est pas si fréquent de découvrir ce type d'espèce », précise Olivier Matton. Cet agent technique de l'environnement est aussi correspondant « Convention de Washington ».
Avec ses collègues, il traque la moindre entorse « pour tous ces animaux soumis à une réglementation très précise ».
Hier, les mygales ont élu domicile pour un temps dans les locaux de la brigade de recherche. Dans les prochains jours, les enquêteurs vont poursuivre leurs investigations afin de déterminer l'origine des mygales. Ils s'intéresseront aussi au propriétaire. et plus précisément aux motivations qui l'ont amené à se procurer ces animaux, et peut-être d'autres aussi.

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