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Max|mum-leterrarium

SOCIÉTÉ. POSSÉDER UN REPTILE N’EST PLUS RÉSERVÉ À QUELQUES “ORIGINAUX”.

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SOCIÉTÉ. POSSÉDER UN REPTILE N’EST PLUS RÉSERVÉ À QUELQUES “ORIGINAUX”.

L’heure du serpent a sonné

Deux couleuvres se sont échappées de leur vivarium la semaine dernière en Haute-Saône, semant la panique dans l’immeuble. L’occasion de faire le point sur un véritable phénomène.

Boas constrictor, pythons… À Tropicalis, magasin spécialisé dans les espèces animales rares, au nord de Dijon, on trouve près de trois cents reptiles, insectes, batraciens, lézards, serpents ou autres tortues… Au total, une quarantaine d’espèces sont représentées.

« Nous ne vendons pas d’animaux dangereux, c’est interdit dans les lieux publics », indique le responsable, Tony Chambonnier. « Avec ces espèces, il n’y a aucun danger, à part une morsure plus ou moins douloureuse mais qui ne nécessite pas de soins. » Sont considérés comme dangereux les mygales, serpents venimeux, scorpions, les boidae (une famille de serpents) de plus de trois mètres à l’âge adulte… « Rien n’est interdit mais tout est réglementé », résume le professionnel. « N’importe qui peut acheter un animal ici, je lui fournirai alors une facture prouvant son origine. Pour le confort de ce dernier, il faudra investir dans un terrarium, un chauffage, certaines lampes particulières pour les lézards et un thermostat. Cela reste des installations très simples ! »

« Les évasions restent rares »
Voilà qui explique sans doute l’engouement récent pour ces espèces. « La majorité de mes clients sont des néophytes qui viennent prendre un premier contact, se renseigner sur les risques… Aujourd’hui, il y a beaucoup de personnes qui possèdent des reptiles. Selon moi, on a passé l’effet de mode, c’est entré dans les mœurs. »

Les quelques passionnés qui possèdent des animaux venimeux ou dangereux doivent, en revanche, remplir un certain nombre d’obligations. « Ce sont des terrarios avertis qui doivent avoir l’autorisation de la direction départementale de la protection des populations (DDPP). Ils ont été visités, ont un sas chez eux et ont suivi des formations. Le risque est vraiment minime », estime Tony Chambonnier. Qui conclut : « Quant aux évasions, elles restent rares. Sur Dijon, à ma connaissance, les pompiers sont intervenus une fois pour une couleuvre américaine dans une cage d’escalier… »

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