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Max|mum-leterrarium

En bref : le secret des araignées, des pattes antiadhésives

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En bref : le secret des araignées, des pattes antiadhésives


Les araignées tissent des toiles dans le but de capturer des proies. Le piège est redoutable car les fibres sont recouvertes d’une puissante colle biologique empêchant toute fuite. Mais comment font ces arachnides pour ne pas rester collées elles-mêmes ? Méticuleusement, elles posent sur le fil leurs pattes recouvertes de poils rigides et d’un revêtement antiadhésif. Encore une explication qui ne manque pas de piquant.

Elles sont plus légères que le coton ou le nylon, mais aussi résistantes que l’acier. Qui sont-elles ? Les soies d’araignée bien sûr. Assemblées sous la forme d’une toile, elles permettent à ces arachnides de capturer leurs proies en plein vol. Par ailleurs, la puissance du piège est renforcée par le dépôt d’une colle biologique sur les fibres. Une question taraude alors de nombreux chercheurs. Comment font les araignées pour éviter de se faire prendre à leur propre piège ?

Daniel Briceno, de l’université du Costa Rica, et William Eberhard, du Smithsonian Tropical Research Institute (STRI) à Panama, fournissent de nouveaux éléments de réponse dans la revue Naturwissenshaften. Le secret dépendrait entre autres de la nature de leurs pattes. Elles seraient recouvertes de poils rigides et d’un revêtement antiadhésif. Cette hypothèse a pu être vérifiée grâce à un enregistrement vidéo. On y voit une patte tirée vers le haut. La colle semble alors glisser le long des poils. Les scientifiques ont lavé de – vraies – pattes avec de l’eau et de l’hexane dans le but de retirer le revêtement protecteur. Sans surprise, elles sont alors restées collées sur les fils.

Ces adaptations ne sont utiles qu’à une condition : les araignées doivent faire attention à la manière dont elles posent ou utilisent leurs pattes. Des comportements de tissage ont donc été observés chez deux espèces d’araignées tropicales : Nephila clavipes et Gasteracantha cancriformis.

Lors de déplacements, leurs pattes se sont toujours posées de manière méticuleuse, en minimisant au mieux les forces d’adhérence. Un même soin est apporté aux mouvements exécutés durant le tissage des toiles.

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