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À Hesdin, le magasin Canari pêche s'agrandit de 150 mètres carrés

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À Hesdin, le magasin Canari pêche s'agrandit de 150 mètres carrés

| LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ |

La petite entreprise familiale s'agrandit. Avec 150 m² de plus depuis le week-end dernier, Canari pêche étale désormais ses articles de pêche et son animalerie sur plus de 500 m². Rencontre avec Sébastien Hédin, un passionné de pêche et de reptiles, qui a repris en 2001 l'entreprise fondée par ses parents en 1977.

Tout sourire, il manipule serpents, geckos et autres lézards avec aisance. Sébastien Hédin, patron de Canari pêche, à Hesdin, est catégorique : « Il faut faire ce qu'on aime pour le faire bien. » Lui, son truc, c'est la terrariophilie. Dans son nouvel espace de 150 m² consacré principalement à la pêche, son activité principale, une place est réservée aux reptiles. « Nous avons demandé des autorisations pour accueillir de nouvelles espèces. »


Les locataires du moment sont des pythons, boas, dragons barbus, pogonas et autres geckos... mais aussi des tortues. « On y pense moins, mais ce sont aussi des reptiles ! » Dans les terrariums, tout ce petit monde est soigné par l'équipe familiale et une employée en attendant de déménager chez des amateurs de bêtes à sang froid. « Les ventes d'animaux sont très variables, il y a des effets de mode. Il suffit que Ratatouille passe à la télévision pour qu'on vende des rats. Mais on n'achète pas un reptile sur un coup de tête. Rien que le budget implique la réflexion ! »

Il faut en effet compter entre 50 et 100 € pour le gecko le moins cher, plus près de 150 € pour son habitat. Sans compter les animaux (grillons, souris... morts, le plus souvent) dont le reptile va se nourrir. Un animal peut-être plus de passionnés que de compagnie : « Ce n'est pas comme un chat ou un chien, il ne faut rien attendre d'un reptile, il ne reconnaît même pas son soigneur. Mais ce qui est intéressant dans la terrariophilie, c'est qu'on peut créer de nouvelles phases. Avec un serpent noir et un serpent jaune, par exemple, on peut arriver à créer une nouvelle phase de serpents jaune et noir... »

Mais avant de se lancer dans la reproduction, mieux vaut être expert : « C'est la finalité. Cela veut dire qu'on a atteint la maintenance optimum si les animaux se reproduisent en captivité. »

La pêche, toujours le nerf du commerce

Mais c'est bien avec la pêche que le magasin -qui réalise un chiffre d'affaires global de près de 250 000 € par an- vit, « à 60 à 70 % »... et sur six mois. « Ce n'est pas pour me vanter, mais entre Béthune et la côte, il n'y a pas d'équivalent en pêche en surface . » D'où une clientèle originaire d'un secteur bien plus large qu'Hesdin, « qui va jusqu'à la côte ». Beaucoup de saisonniers aussi dans un secteur qui attire des touristes pêcheurs. Pêcheur lui aussi, « de poisson blanc principalement », il fait partie de la société de pêche d'Hesdin, et se réjouit de la récente réciprocité passée entre clubs de la fédération. « Maintenant, avec 60 €, on peut pêcher sur un large secteur. Avant, c'était 90 E l'adhésion et restreint à une société. On est passé de 140 à 270 adhérents en un an . »

Dans son nouvel espace, il présente notamment « tout le matériel pour les carpistes et la pêche au blanc ». Les cannes, bien sûr, mais aussi les tentes, les porte-parapluie, sièges, supports de canne... « On va amplifier la gamme. C'est important d'être à la pointe pour rester compétitifs. » Notamment pour la truite de mer, « qui fait pas mal d'émules ici, d'autant plus que l'eau est de plus en plus propre, les poissons plus beaux ». Et de féliciter les aménagements des rivières et cours d'eau : « On a un territoire propice à la pêche, il y a un attrait touristique qu'il faut vraiment mettre en valeur. » •

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