Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 20 mars 2012 Plongée dans le monde discret des amphibiensD’où viennent-ils, comment vivent-ils ? On l’apprenait vendredi en suivant Fréquence Grenouille jusqu’au lavoir de la Chaussée à Huisseau.Tous à l'écoute de Fréquence Grenouille, vendredi soir autour du lavoir de la Chaussée, à Huisseau-sur-Cosson. Une sortie du Comité départemental de la protection de la nature et de l'environnement (CDPNE) pour en apprendre un peu plus sur la vie des amphibiens. Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées au rendez-vous donné par Gabriel Michelin, chargé d'étude faune au CDPNE, accompagné d'Héloïse Varlet animatrice et d'Elodie.Cinq minutes pour traverser une routeMais on ne lâche pas cinquante observateurs dans la nature, aussi passionnés et attentifs qu'ils soient, sans leur donner quelques pistes utiles à l'observation. Sait-on tous qu'il existe deux groupes d'amphibiens, celui des tritons et salamandres et celui des grenouilles et crapauds. La différence ? C'est la queue. Les premiers en ont une, les autres en sont dépourvus.Pas moins de dix-sept amphibiens vivent en Loir-et-Cher, dans des conditions pas toujours très heureuses. « Ils sont même en danger, » précise Gabriel. « La raréfaction de leurs habitats, essentiellement les zones humides, la pollution des eaux, les maladies en sont la cause. A tout cela s'ajoutent les espèces invasives, prédatrices, notamment la grenouille taureau. Mais le plus mauvais reste la route. » Et c'est le crapaud commun qui en est la principale victime. « Sur une route où circule une moyenne de mille véhicules par jour, le crapaud n'a aucune chance de survie. Il lui faut pratiquement cinq minutes pour traverser ! » D'où la construction de crapauducs sur certains axes routiers très fréquentés par les amphibiens et les automobilistes.Dans l'eau limpide du lavoir de la Chaussée et du fossé de déversoir, tout ce petit monde est au paradis. Pas de voiture, pas de pollution, que des gens attentifs ce vendredi soir. La lampe de poche en main, on avait bien l'espoir de surprendre ces hôtes si discrets. La randonnée d'observation s'est poursuivie au pont de la Canardière à Chambord. Un site lui aussi très peuplé de ces sympathiques petites bêtes, que l'on croisera désormais avec beaucoup plus d'attention.Henri Lemaire Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites