Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 24 mars 2012 Avez-vous déjà aidé un crapaud en rut à traverser la route?C'est la saison des amours pour les crapauds. De mi-février à mi-avril environ, les amphibiens sortent à la nuit tombée des zones boisées où ils vivent habituellement pour aller se reproduire dans la mare ou l'étang où ils sont nés. Puis ils font le chemin inverse.Le hic, c'est que ces crapauds, grenouilles et autres tritons doivent souvent traverser une route dans leur migration. Au risque de se faire écraser par les voitures. "Le matin, on retrouve parfois des centaines de cadavres dans une même zone", déplore Madline Reynaud, directrice de l'Aspas, l'Association pour la protection des animaux sauvages."En France, tous les amphibiens sont protégés", précise-t-elle. Parmi les menaces qui pèsent sur eux: la destruction de leur habitat (assèchement des marais, remblaiement des mares...), la pollution de l'air, des sols et des eaux ou encore l'écrasement sur les routes, selon l'association, qui a lancé une campagne de protection. Celle-ci est parrainée par Laurent Baffie.Chaque printemps depuis 10 ans, l'animateur, qui est également humoriste et auteur, "fait les crapauds", comme il l'a récemment raconté sur 20Minutes.fr: il les ramasse par centaines pour les amener dans un étang à 2 kilomètres de chez lui. "Je suis hors la loi car on n'a pas le droit de toucher ou de déplacer une espèce protégée. Je m'en fous complètement", dit-il.Gare au 'crapaudplanning'Il n'est pas le seul à donner de son temps pour faire traverser les crapauds. Le soir, des bénévoles se regroupent dans certains villages pour les porter, explique Madline Reynaud à BazikPress. A d'autres endroits, des bâches ont été installées le long des routes pour empêcher les amphibiens de traverser. Ils tombent dans des seaux enterrés dans le sol, et chaque matin des bénévoles viennent les recueillir.Et certaines collectivités locales acceptent de fermer, pendant par exemple une heure le soir, telle ou telle route très fréquentée par les crapauds en rut."La meilleure solution reste le crapauduc", ajoute toutefois Madline Reynaud. Ce sont des tunnels qui permettent aux amphibiens de passer sous la route, sans aucune aide. Pour les collectivités qui ne peuvent financer un tel investissement, l'Aspas propose aussi des panneaux de signalisation: ils indiquent aux automobilistes que la zone est traversée la nuit par des amphibiens et leur demandent de ralentir."Les crapauds qui débarquent en masse sur les routes représentent aussi un danger pour les voitures, qui peuvent être victimes de 'crapaudplanning'", souligne-t-elle encore, car les crapauds glissent... Vous, qu'en pensez-vous?Plus d'infos: www.aspas-nature.orgSource Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites