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Max|mum-leterrarium

Découverte d’un gecko « bourdon » en Papouasie-Nouvelle-Guinée

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Découverte d’un gecko « bourdon » en Papouasie-Nouvelle-Guinée


PORT-MORESBY, vendredi 20 avril 2012 (Flash d’Océanie) – Une équipe de scientifique américains a annoncé la découverte d’une espèce jusqu’ici inconnue de gecko, reptile qu’ils ont immédiatement baptisé gecko-bourdon en raison de ses rayures jaunes et noires.
L’annonce de cette découverte, dans le magazine scientifique spécialisé Zootaxa, fait suite à une expédition menée en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en particulier sur la petite île de Manus, jusqu’ici plutôt célèbre pour avoir accueilli un centre de rétention pour immigrants clandestins.
Les deux spécimens recueillis lors de cette expédition de 2010, menée par le Smithsonian Institute et le gouvernement américain (y compris son institut géophysique, le US Geological Survey, USGS et sa division recherche environnement), en collaboration avec le musée national papou, mesurent une douzaine de centimètres.
Outre leur surnom de « bourdon », ils ont depuis été officiellement et scientifiquement baptisés Nactus Kunan, appellation qui reprend la notion de bourdon (kunan) dans le dialecte local de la tribu Nali.
Autre spécificité de cette nouvelle espèce de gecko : elle ne possède pas les terminaisons « en ventouse » au boit des doigts, comme le reste des membres de sa famille.
Deux autres spécimens, supposés eux aussi appartenir à une nouvelle espèce jusqu’ici inconnue, sont en cours d’analyse, a précisé l’équipe de scientifique de l’USGS.
En tout début d’année 2012, équipe de l’université d’Hawaii annonçait une découvert issue de sa dernière expédition dans la jungle papoue, à plus de deux mille mètres d’altitude, en pleine forêt tropicale humide.
Il s’agissait cette fois-ci d’une minuscule grenouille (un demi-centimètre) et réputée comme étant le plus petit vertébré connu, dans la catégorie tétrapodes.
Ces mini-batraciens possèdent la particularité d’émettre un son qui peut être facilement confondu à celui d’un bourdonnement d’insecte.
Ces mini-grenouilles vivent dans l’humus végétal, qui regorge d’organismes dont elles se nourrissent.
Les expéditions scientifiques se sont multipliées ces dernières en Papouasie-Nouvelle-Guinée, la plus grande île du monde mais aussi, en certains endroits, la mieux préservée.

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