Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 25 avril 2012 Réception princière à Monaco pour des tortues maliennesANIMAUX - Le Musée océanographique installe sept tortues maliennes sur son toit...Leur histoire pourrait commencer par «Il était une fois». Sept tortues sillonnées, originaires du Mali, ont inauguré ce mardi leur nouvelle résidence: rien moins qu’un toit-terrasse à Monaco. Mais pour ces «ambassadeurs de la cause des tortues», accueillis comme il se doit ce mardi par la princesse Charlene, le conte de fées a failli mal tourner.Exfiltrées après le coup d’EtatTout commence le 14 février dernier, lors d’un voyage d’Etat du prince Albert de Monaco au Mali. Fasciné par ces tortues légendaires, symboles de bonheur, qui peuvent atteindre 300 kilos et vivre un siècle, le prince se voit offrir par l'ancien président de la République du Mali Amadou Touré sept spécimens issus d’un centre d’élevage. Deux mâles et cinq femelles, âgés de deux à trente ans, sont confiés aux bons soins de l’Institut océanographique de Monaco. Mais le coup d’Etat du 22 mars compromet leur transfert vers la principauté: «Les tortues ont été mises en sécurité dans un trou, comme elles le feraient naturellement, raconte Robert Calcagno, directeur de l’Institut océanographique. Dès qu’il y a eu une accalmie dans le pays, nous avons fait appel à un intermédiaire spécialisé dans les interventions en pays en guerre pour leur exfiltration. Elles sont arrivées le 18 avril, en bonne santé, et ont eu droit à un festin de carottes.»Panorama sur la MéditerranéeDès mercredi matin, le public pourra voir et même toucher les tortues dans l’espace aménagé spécialement pour elles sur le toit du Musée: «Cette Ile aux tortues de 600m² est à la fois un espace de jeu pour les enfants et de repos pour les parents», explique Robert Calcagno. Sans oublier la sensibilisation à la cause des tortues: «Sur 310 espèces, la moitié est menacée de disparition, chiffre Robert Calcagno. Nous devons agir en demandant aux politiques de créer des aires marines protégées, en réglementant les méthodes de pêche et en luttant contre la pollution, particulièrement les sacs plastiques qui étouffent les tortues.»De leur terrasse panoramique, les tortues du Mali pourront admirer la Méditerranée et peut-être apercevoir une de leurs cousines luths ou caouannes, menacées d’extinction «comme toutes les espèces de tortues marines», alerte Robert Calcagno. Audrey ChauvetSource Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites