Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 26 avril 2012 Le monde mystérieux et merveilleux de l'araignéeElle a des pattes velues, des crochets parfois venimeux, produit un fil de soie incroyablement résistant mais on la dit aussi malfaisante et fourbe : l'araignée, ce petit prédateur mystérieux, révèle ses secrets dans un documentaire diffusé le lundi 30 avril sur Arte.Avec 42.000 espèces recensées dans le monde, les araignées sont de loin les animaux terrestres les plus nombreux, présentes en haute montagne et dans les îles lointaines, mais elles occupent également les greniers, maisons et jardins."Il reste des dizaines de milliers d'espèces à découvrir", explique Christine Rollard, l'une de ces arachnologues, spécialistes rares, qui consacrent leurs recherches à ce petit animal à huit pattes et qui ne mesure souvent que quelques millimètres.L'experte du Muséum national d'Histoire Naturelle balance son épuisette dans une prairie, où l'on peut trouver jusqu'à 200 araignées au m2, gratte délicatement l'écorce sur la cime d'un arbre, ou repère des toiles dans des endroits impossibles.Avec une technique de prise de vues exceptionnelle, le documentaire de Vincent Amouroux fait découvrir des facettes inattendues de cette petite bête, prédateur plus important que les oiseaux pour les insectes dans la nature.Résultat d'une longue évolution, la soie produite par les glandes de l'araignée est une fibre trente fois plus fine qu'un cheveu et qui, à diamètre égal, est plus solide que l'acier et plus résistante que le kevlar.Cette soie sert à tisser les toiles pour capturer les insectes, fabriquer les cocons de protection des oeufs pour la reproduction, et même à se déplacer.La toile, qui recouverte de gouttes de rosée au petit matin dans les champs constitue une véritable oeuvre d'art, est élaborée selon des méthodes très sophistiquées avec la production de types de soie différentes selon les besoins, expliquent les spécialistes.La base de la toile est ainsi constituée de fils plus solides que l'armature provisoire fabriquée autour avant d'y installer une charpente définitive à l'aide d'une soie collante pour ne laisser aucune chance de s'échapper aux proies.L'araignée, elle, prend soin de produire une sorte de cire sur l'extrémité de ses pattes pour éviter de se prendre à son propre piège.Pas de toile en revanche pour les araignées cracheuses qui projettent leurs fils grâce à des canons à soie à l'extrémité de leurs crochets et qui fonctionnent à une vitesse de près de 100 km/heure.D'autres, comme l'araignée crabe, changent de couleur sur les fleurs pour mieux tromper leur proie. Une séquence de lutte entre une telle araignée et un papillon trois fois plus grand qu'elle sur une fleur de trèfle semble sortie d'un film de science fiction. A la fin du combat, le venin inoculé par l'araignée déclenche une liquéfaction des tissus du papillon. Il peut ainsi le manger sans avoir à mastiquer.Dépourvues d'ouïe, les araignées ont développé un sens aiguë pour les vibrations émises par les proies, mais aussi celles produites à l'occasion des parades nuptiales.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites