Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Max|mum-leterrarium

La tortue des bois dans le comté de Madawaska est-elle en danger ?

Messages recommandés

La tortue des bois dans le comté de Madawaska est-elle en danger ?

La Société d'aménagement de la rivière Madawaska et du lac Témiscouata (SARMLT) est un organisme inter-provincial, sans but lucratif, ayant comme mandat:

la protection et la mise en valeur de l'environnement aquatique;
l'éducation et la sensibilisation à l'environnement aquatique;
le développement récréo-touristique et le développement durable à l'échelle locale.
La SARMLT a réalisé plusieurs projets différents au cours des sept dernières années, autant sur le plan écologique que récréo-touristique. Cette année, elle réalisera un inventaire des habitats potentiels de la tortue des bois dans le comté de Madawaska. Depuis quelques années, les mentions d'individus de tortue des bois dans ce comté ont augmenté en flèche. On estime même que ce comté abrite des plus grandes populations de tortue des bois que le comté du Témiscouata au Québec.

Par contre, avec le peu de sensibilisation sur la protection de cette espèce, peu de gens sont au courant qu'elle est une espèce menacée. Il existe plusieurs menaces pour la tortue des bois dans le comté de Madawaska, comme exemple la mortalité routière, la captivité ainsi que la perte d'habitat. Il est ainsi urgent d'agir afin de protéger l'habitat de la tortue des bois, mais pour ce faire, il est important de recueillir des données tangibles. Comme la majorité des mentions faites pour cette espèce se trouvent sur des terres privées, il sera important de protéger son habitat avec des moyens d'intendance ou par l'acquisition de territoire.

La situation de la tortue des bois est préoccupante pour les années à venir, puisque son aire de répartition coïncide en grande partie avec les zones de développement humain auxquelles elle est sensible. La modification de son habitat, aquatique et terrestre, liée aux activités humaines qui s'y déroulent, risque à moyen et à long terme de mener à une diminution tragique des effectifs si rien n'est entrepris. En effet, la dynamique naturelle de population de l'espèce ne lui permet pas de compenser une mortalité excédentaire, particulièrement des adultes. Sa survie dépend donc d'actions au niveau de l'aménagement du territoire préservant des aires naturelles suffisantes et où l'accès humain est réduit. Elle repose également sur la sensibilisation et l'aide du public à la vulnérabilité de l'espèce et à l'impact pernicieux de sa collecte.

Source

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...