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Max|mum-leterrarium

Chiens, lama, python, cochon :

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Chiens, lama, python, cochon :

Un animal de compagnie à la maison : c'est le quotidien de deux foyers sur trois en France. Mais quand la plupart adoptent un chien ou un chat, d'autres prennent sous leur aile une faune hors normes, soit par son nombre, soit par les espèces qui la composent. A Ventenac-Cabardès et à La Force, Patricia et Wanda nous ont ouvert les portes de leur univers animalier.

1 Une passion d'enfance Les chats ne font pas des chiens. Bien souvent, les mordus d'animaux tiennent leur passion de leurs parents. A la tête d'une mini-ferme près de Ventenac-Cabardès (lire page suivante), Patricia Galinier a toujours vécu avec des bêtes. "Mon père était agriculteur. On avait des chèvres, des canards, et un agneau qu'on nourrissait au biberon". Jusqu'à des espèces beaucoup moins classiques : "Pendant les deux années que nous avons passées au Venezuela, nous avons recueilli un bébé crocodile !", se souvient-elle.


Idem pour Wanda Lee-Jones, une Suissesse passée par le Pays de Galles, et installée depuis seize ans à La Force, près de Montréal (lire ci-contre). "Non seulement j'avais des animaux, mais en plus, je les dressais ! Un chat, un lapin, des souris. On m'a quand même grondée le jour où j'ai voulu faire marcher le teckel sur la rambarde de l'escalier !". C'est finalement dans le spectacle équestre que Wanda fera carrière, avant de devenir zoothérapeute.

2 Un travail énorme Si les animaux sont une source intarissable de tendresse, ils sont aussi un puits sans fond en terme de travail. "La relation avec un cheval est incomparable quand on s'en occupe soi-même", justifie Patricia, qui nourrit, brosse et soigne tous les jours sa jument Tina et son poulain Shepherd, mais aussi son bouc, sa chèvre et ses chevreaux.

"En pleine tempête, je suis allée voir si ma jument allait bien"

"Quand je ne travaille pas, je suis ici ! Et lors de la dernière tempête, je suis venue sous le vent et la pluie, en pleine nuit, voir si tout allait bien !". Même dévouement pour Wanda, dont l'élevage de chevaux compte quinze pensionnaires, auxquels s'ajoutent dix chiens, un âne et un lama. "C'est sûr, c'est une contrainte énorme, entre la boue, les clôtures à réparer, reconnaît sa fille, Vanessa. Petite, en rentrant de l'école, il n'était pas question de se mettre devant l'ordinateur. Il y avait toujours quelque chose à faire. Avec ma mère, cela fait 8 ans que nous n'avons pas pris de vacances ensemble".

3 Un budget Les animaux ne vivent pas que d'amour et d'eau fraîche. Pour en avoir beaucoup et les garder en parfaite santé, un solide budget s'impose. "Toute ma paye y passe, ou presque !", reconnaît Patricia, commerciale. Pour ses chevaux, elle doit compter avec des frais de nourriture, de maréchal-ferrant, de vétérinaire et d'assurance. "Pour la paille, je trouve des bons plans sur Internet".

Chez Wanda aussi, on en sait quelque chose. Tout récemment, Vanessa a ramené d'Angleterre un cheval de race Shire, un gentil géant d'1,80 m au garrot. "Il mange une grosse botte de foin et 5 litres de granulés par jour". Et dans la gamelle des dix chiens, passent 50 € de croquettes par semaine, à coups de sacs de 15 kg.

4 Une histoire sans fin "Si je m'écoutais, chaque fois que je vais à la SPA pour apporter des couvertures, je ramènerais un chien. Mais avec mon mari, ce serait un cas de divorce !", plaisante Patricia, qui envisage néanmoins de devenir famille d'accueil pour des chiots destinés à l'aide aux handicapés. Chez Wanda, toute occasion est bonne pour agrandir la famille. Un choucas blessé rapatrié à la maison, un chaton recueilli au bord de la route de Bram. Son rêve le plus fou, aujourd'hui : adopter un puma !

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