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Max|mum-leterrarium

Elevage illégal de tortues : 94 spécimens saisis dans les P.-O. Des espèces protégées

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Elevage illégal de tortues : 94 spécimens saisis dans les P.-O. Des espèces protégées

Déjà verbalisé en 2008, un couple installé dans un lotissement de Pia a vu débarquer mardi matin gendarmes de la brigade de Bompas et agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) à leur domicile. Ils sont repartis quelques heures plus tard, les bras chargés de caisses transportant des dizaines de tortues.

Sur les traces de la tortue
Mais c'est de Chambord, siège de la Brigade nationale Convention Washington, que tout a démarré quand l'Office fut chargé de déterminer l'origine d'une tortue, sans papier, vendue à un particulier. Un défaut de traçabilité qui n'empêchait pas les enquêteurs d'orienter leurs recherches vers les Pyrénées-Orientales. Le mois dernier, à Pia, l'antenne locale de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage agissant sur instruction du parquet faisait une 'descente' chez le vendeur présumé établi à Pia. Un contrôle fructueux. Dans la villa, effectivement, des dizaines de spécimens, la plupart issus d'espèces protégées, sont recensées et diverses infractions aux règles régissant la détention d'espèces animales non-domestiques sont relevées. Si aucune maltraitance n'est reprochée au propriétaire, de fortes suspicions d'élevage clandestin pèsent sur lui comme le confirme Gilles Caffort, agent technique de l'environnement : "Ce Monsieur avait un certificat de capacité l'autorisant à posséder ces animaux" mais était visiblement très laxiste d'un point de vue administratif.


Jusqu'à 1 an de prison et 150 000 € d'amende
On lui reproche ainsi : l'absence d'autorisation d'ouverture d'établissement (préalable à la détention de ces espèces), la non tenue des registres d'entrées et de sorties des animaux (rendant impossible tout contrôle) ainsi que l'absence de marquage obligatoire de certains spécimens (aucune traçabilité possible). Des griefs dont le 'propriétaire' indélicat devra répondre devant la justice (il encourt une peine maximale de 1 an d'emprisonnement et d'une amende pouvant aller jusqu'à 150 000 euros).

"La personne verbalisée détenait et faisait reproduire plusieurs espèces de tortues terrestres ou aquatiques. Parmi celles-ci, étaient concernées des espèces protégées (dont les populations naturelles sont en net déclin) comme la Cistude d'Europe ou la tortue d'Hermann mais aussi des tortues originaires de Madagascar, à l'origine légale douteuse, étaient également présentes". Autant d'infractions qui ont conduit mardi matin les autorités à intervenir et à procéder à une saisie conservatoire dans la villa de Pia : "Contrairement à la Catalogne qui a un centre de récupération des reptiles et amphibiens, la France ne dispose pas de ce type de structures" explique M. Caffort. Mais comme dans toute fable il y a une fin heureuse : "les 94 tortues seront placées dans un établissement d'étude et de sauvegarde des chéloniens situé dans la Région".

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