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Max|mum-leterrarium

Il faut sauver les geckos « pays »

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Il faut sauver les geckos « pays »

Gecko de Manapany, gecko vert de Bourbo : ces deux lézards endémiques de notre île sont menacés de disparition notamment en raison de l’introduction de trois geckos en provenance de Madagascar. La préfecture vient de durcir la réglementation en prenant trois arrêtés interdisant la détention de geckos exotiques et autorisant leur capture et leur destruction par la brigade de la nature, l’ONF, le parc national et l’association Nature océan Indien.

Des deux lézards endémiques de La Réunion (lire encadré), le gecko de Manapany est sans aucun doute le plus menacé. En juin de l’année dernière a été établi par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et l’association Nature océan Indien un plan national d’action en faveur du gecko vert de Manapany.

Nature Océan Indien est une structure associative ayant pour objectif de promouvoir l’étude, la conservation et la connaissance de l’herpétofaune de La Réunion et de l’océan Indien occidental. Ses actions sont centrées autour des espèces menacées et notamment du gecko vert de Manapany.

Le gecko vert de Manapany est l’un des derniers reptiles autochtones de notre île.

Avec le Tuit-tuit et la Roussette noire, c’est l’un des vertébrés endémiques les plus menacés. Son déclin a probablement commencé dès l’installation humaine il y a plus de 350 ans et il a été manifeste au cours des 15 dernières années : raréfaction des effectifs, perte de territoire et extinctions locales.

L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) place le gecko vert de Manapany sur la Liste rouge française des espèces menacées, dans la catégorie « En danger critique d’extinction ». La surface occupée par le gecko vert de Manapany est extrêmement réduite.

Il s’agit probablement d’un des reptiles terrestres les plus localisé présent sur le territoire français.

« Depuis 1995, plusieurs sous-populations ont disparu.L’effectif total a fortement diminué. Estimé entre 5 000 et 10 000 individus en 1995), celui-ci est actuellement compris entre 3 000 et 5 000 individus.

Nous avons identifié 15 populations, très fragmentées par l’urbanisation, l’agriculture et les surfaces envahies de pestes végétales, », souligne Michaël Sanchez de Nature océan Indien.

Alain Dupuis (source plan national d’actions en faveur du gecko de Manapany)

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