Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 6 août 2012 Est-il bien sérieux d’avoir un serpent chez soi ?Animaux. Cela fait maintenant une dizaine d’années que les « nouveaux animaux de compagnie » ont fait leur apparition. De nombreuses personnes en possèdent, créant une problématique nouvelle, notamment pour les pompiers.Ils sont là ! Peut-être pas dans notre quotidien, mais dans celui de quelques – et ils sont nombreux – amoureux des serpents, lézards, furets, perroquets et autres tortues. « Je n’aime pas trop parler de NAC, remarque Jessica, vendeuse à l’animalerie de Villaverde, à Bourg-en-Bresse. Les hommes n’ont aucun lien affectif avec ces animaux. Je préfère parler d’animaux originaux. » Jérémy Brevet, qui habite à Ceyzériat, baigne depuis tout petit dans le monde des animaux et a entamé, depuis un an une « collection » de « NAC ». « J’ai un python de dix mois et quatre élaphes, une sorte de couleuvres », explique-t-il, en plus de perroquets et de tortues. Auparavant, il avait eu une centaine d’oiseaux et environ 150 poissons. Il faut dire que chacun peut se procurer ces animaux facilement : « Un particulier peut acheter tout ce qu’on vend sans autorisation, sauf pour les serpents de plus de trois mètres où il faut un capacitaire (lire par ailleurs) » explique Jessica. La venue dans notre pays de ces petits êtres a engendré de nouvelles problématiques, notamment pour les pompiers qui ont dû s’adapter. « L’unité animalière du Sdis de l’Ain a été créée il y a trois ans, se souvient l’adjudant-chef Denis Verne, qui appartient à cette unité. Aujourd’hui, trente-sept pompiers en sont membres dans le département, et l’objectif est d’arriver à soixante-dix. »Seize nouveaux « animaliers » sont ainsi formés lors d’un stage chaque année, où ils apprennent à appréhender, attraper voire soigner les animaux. Depuis le début de l’année, 15 interventions ont déjà eu lieu, de la vache dans la fosse à purin jusqu’au cygne coincé dans un étang de glace en passant par la chouette prise dans un chéneau. Mais également, évidemment, les serpents. « Ici, ce sont surtout des vipères ou des couleuvres sauvages, mais avec les NAC, on a de plus en plus de boas. Pour celui d’avant-hier, on a utilisé une caméra pour le repérer mais comme il a fallu agrandir le trou, il a eu peur et on l’a perdu », souligne Denis Vergne. « Il est déjà arrivé que mes serpents s’échappent, mais je les ai toujours rattrapés, lance Jérémy Brevet. Mais c’est logique car, pour les nourrir, il faut les sortir de leur terrarium car ils sont agressifs s’ils mangent à l’intérieur. » L’unité animalière des pompiers possède donc, pour attraper ces bêtes, tout un matériel de professionnel – filets, cages, bras-mousse, fusils hypodermiques, décharges électriques, etc. – ou presque professionnel : « On a créé un crochet pour attraper les serpents à partir d’un club de golf et d’une aiguille à tricoter ! » sourit l’adjudant-chef. Et comme selon Jessica, « la tendance des ventes de NAC est à la hausse », il ne va sûrement pas s’arrêter de dégainer son crochet de sitôt.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites