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Max|mum-leterrarium

Trafic de tortues malgaches

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Trafic de tortues malgaches

Beaucoup de trafic, peu d'arrestation - Cinq espèces de tortue sont menacées de disparaître. Le nombre de personnes arrêtées ne semble pourtant pas proportionnel à l'ampleur du trafic. «En octobre 2011, six personnes ont été emprisonnées dans le district de Belo sur Tsiribihina pour trafic de tortues. Au mois de mars, la police a arrêté trois personnes, dont deux dans la capitale. Et ce mois-ci, une personne a été prise en possession illégale de tortues », a relaté Herilala Randriamahazo, responsable de Turtle survival alliance, hier, à Nanisana. C'était en marge de la présentation du Plan et stratégie de conservation de tortues à Madagascar.

À entendre ce responsable, ces arrestations ne sont que le sommet de l'iceberg. « Sur ces quelques personnes arrêtées, au moins une centaine sont impliquées dans le trafic de 60 000 individus par an.

Faute de moyen, pourtant, notamment le manque d'effectif des forces de l'ordre, beaucoup de braconniers et de trafiquants arrivent toujours à s'échapper des mailles du filet », explique-t-il.

Mais l'adversaire semble plus ailleurs que parmi les petits trafiquants locaux. La tortue radiée, ou Astrochelys radiata, et la tortue araignée, Pyxis arachnoides, espèces endémiques du Sud et du Sud-Est, profitent aux marchés noirs où « elles sont vendues à environ 4 800 dollars l'unité, pour les tortues radiées », stipule le rapport sur le commerce des reptiles et des amphibiens malgaches en Thaïlande, inscrit à l'annexe I de la convention sur le Commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).

Démantèlement

Afin de réduire les dégâts causés par les trafiquants, la stratégie nationale insiste sur trois points. « Que les tortues ne sortent pas de leurs habitats naturels. Leur détention contribue à la survie de l'espèce. Et les lâchers de tortues en milieu naturel se font dans les normes », souligne-t-elle.

Une tentative de démantèlement de réseau de trafic est également en cours. « Trois dossiers sont entre les mains du tribunal, aujourd'hui, pour remonter jusqu'aux sources de ce trafic », conclut Herilala Randriamahazo.

Par Vonjy Radasimalala

L'Express de Madagascar/09/08/2012

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