Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 11 août 2012 Projet de plan national d'actions en faveur du Lézard ocelléDans le cadre de l’application des directives européennes « Habitats » et « Oiseaux » qui fixent des exigences de bon état de conservation des espèces d’intérêt communautaire, la protection des espèces menacées d’extinction (dont le classement est assuré par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature) est une priorité. En parallèle des mesures de protections strictes visant la non-dégradation des populations et des habitats de ces espèces (art L 411-1 du Code de l’Environnement), des Plans Nationaux d’Actions (ou plans de restauration) visant les espèces les plus menacées (ainsi que d’autres espèces d’intérêt particulier) ont été mis en œuvre en France depuis 1996.Les Plans Nationaux d’Actions visent à organiser un suivi cohérent des populations de l’espèce ou des espèces concernées, à mettre en œuvre des actions coordonnées favorables à la restauration de ces espèces ou de leurs habitats, à informer les acteurs concernés et le public et à faciliter l’intégration de la protection de ces espèces dans les activités humaines et dans les politiques publiques. Dans certains cas, lorsque les effectifs sont devenus trop faibles, des opérations de renforcement ou de réintroduction de populations s’avèrent nécessaires et sont prévues dans le cadre des plans nationaux d’actions.Le Lézard ocellé Timon lepidus est le plus grand lézard français. Cette espèce est caractéristique des milieux ouverts méditerranéens du sud-ouest de l’Europe. En France, on le rencontre dans l’aire bioclimatique méditerranéenne, sur les Causses lotois et sur la côte atlantique du bassin aquitain.Cette espèce est actuellement menacée, tant à l’échelle de la France que de l’Europe. Les causes de ce déclin sont nombreuses : perte et fermeture des habitats qui lui sont favorables, déclin du lapin de garenne dont il utilise les terriers, urbanisation et aménagements...Le projet de PNA en faveur du Lézard ocellé comporte trois aspects :1.un état des lieux de la connaissance sur cette espèce et sur ses habitats,2.la stratégie de conservation à long terme de cette espèce,3.la liste des actions de connaissance, de communication et de sensibilisation ou de protection réglementaire envisagées.Chaque plan fait l’objet d’un comité de pilotage qui comprend l’ensemble des acteurs concernés par ces espèces, leurs habitats et les activités anthropiques qui les impactent.Le plan a une durée de 5 ans. Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites