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Max|mum-leterrarium

Promenade en nature : quand la vipère sort ses crocs

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Promenade en nature : quand la vipère sort ses crocs


Les mordus de la nature mettent à profit les vacances pour se sentir l’âme d’un Indiana Jones et explorer des sentiers perdus. Mais comme au cinéma, il peut arriver de faire de mauvaises rencontres… en se faisant notamment mordre par une vipère. La Fédération Française de Randonnées (FFR) estime que « dans l’hexagone le nombre de morsures de vipères est estimé à 1 000 par an ». Et les deux espèces les vipères que l’on a le plus de chance de croiser, dans les broussailles, sont la vipère péliade (Vipera berus) et la vipère aspic (Vipera aspis).

Ce mois-ci, en Algérie, les vipères sont les « vedettes » des quotidiens. Dans la localité d’El Melaàb, où un nombre toujours plus impressionnant de reptiles est observé cet été, les morsures de serpents, dont pas une seule n'a été mortelle, sont fréquentes. Mais le 7 août dernier, c’est à son domicile, entre la chambre à coucher et la cuisine, qu’une femme âgée de 30 ans a été mordue par une vipère. Rien de grave : Prise d’un malaise, elle a pu recevoir des soins dans une polyclinique avant de rejoindre ses proches. Fait divers propre à l’exotisme de l’Afrique ? Pas vraiment. De notre côté de la Méditerranée, en France, les serpents profitent également de l’été pour se chauffer au soleil. Et vipères (venimeuses) comme couleuvres (non venimeuses) se glissent dans les jardins, les murs, les arbres et sous les pierres. La FFR précise que « la vipère vit essentiellement dans la rocaille, les herbes sèches et au bord de l’eau. Elle se découvre particulièrement de mars à octobre, en fonction de la chaleur ».

Généralement, les serpents ne sont pas agressifs et prennent la fuite à la moindre vibration. Ils ne passent à l’offensive que lorsqu’ils se sentent attaqués : ils mordent alors pour se défendre. Pas de panique, donc, puisque la probabilité de se faire mordre par un serpent (ou de se faire piquer par un scorpion) est inférieure à 1 pour 10 000 personnes par an. Peu de drames sont par ailleurs constatés : Si les morsures de serpents sont dangereuses, elles sont très rarement fatales : Selon le quotidien Le Progrès, ces reptiles occasionneraient de 1 à 5 décès par an, et « chez des personnes allergiques ou fragiles uniquement ».

Que faire, donc, en cas de morsure ? Assurez-vous que l’animal indélicat est bien une vipère : sa morsure se caractérise par deux piqûres, à l’image de deux crochets plantés dans la peau. Il convient alors d’appeler les secours (le Samu ou les pompiers). Il faut également rassurer la victime, qui devrait sentir dans la majorité des cas des crampes et des engourdissements. La personne mordue doit être installée en position allongée, et il peut être bénéfique (en attendant l’arrivée des soins) de nettoyer la blessure avec de l’eau et du savon en appliquant un antiseptique. Attention cependant à ne pas inciser la plaie, car la morsure pourrait s’en trouver surinfectée. Il faut également s’abstenir de mettre un garrot, car le venin se répendrait dans le corps en longeant les gaines nerveuses. Pas la peine non plus d’aspirer le venin ou de prendre de l’aspirine. Quant aux boissons comme le thé, le café ou l’alcool, il vaut mieux les éviter car elles accélèrent le rythme cardiaque et par conséquent la diffusion du venin.

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