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Max|mum-leterrarium

Lycéenne et passionnée de reptiles, Anne-Sophie est un vrai caméléon !

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Lycéenne et passionnée de reptiles, Anne-Sophie est un vrai caméléon !

Elle a dix-sept ans, une vie d'ado tout ce qu'il y a de normale, mais Anne-Sophie Mailly a un petit truc en plus : la demoiselle est passionnée par les reptiles. À la maison, sous l'oeil de ses parents complices, elle a fait de la place au salon pour le bien-être de ses protégés.

Qu'on parle de reptiles et aussitôt, c'est l'image de serpents sifflants et rampants qui surgit. Vision réductrice d'un genre tellement plus riche !



Dans la maison familiale de la rue Berthelot, Anne-Sophie Mailly, future élève en terminale scientifique, le prouve par a + b en faisant les présentations avec un petit monde qui a colonisé le salon : un pogona, des gekkos, et puis des caméléons. « Là, c'est un couple, Léon et Léa. » Deux créatures gracieuses aux pattes souples qui, pour épater la visiteuse, passent de branche en branche.
Dans le coin opposé, une autre source lumineuse capte le regard. Oh ! Des caméléons encore, mais tout petits. « C'est la deuxième portée !
» L'élevage n'est pas une fin en soi mais Anne-Sophie se réjouit d'avoir eu la main plus heureuse que la première fois : 13 oeufs ont éclos sur une cinquantaine pondus dans le sable par la femelle, pas mal pour une débutante ! Forte des conseils d'un vétérinaire et de trucs dénichés dans des forums, elle a « enlevé le sable au pinceau ». Comme une archéologue, précise Delphine, sa maman. « Je les ai transférés dans une boîte de vermiculite, une sorte d'isolant, avant de les placer dans un incubateur. » Un jeu de patience qui peut durer de 5 à 9 mois. « Je surveillais tous les jours pour retirer les oeufs morts, sinon les bactéries pourraient contaminer les autres. » Sonne enfin l'heure de la récompense. « C'est comme une naissance, s'émeut Delphine. Tous les jours on voyait un oeuf éclore...
» Après l'incubateur, le « flexarium », une cage spéciale idéalement aérée et éclairée pour recréer « un milieu tropical ».
Précoce, le bébé caméléon se lance après quelques heures à la chasse au criquet et au grillon. Et là, Anne-Sophie à la voix douce avoue qu'elle n'hésite pas à arracher des pattes pour truquer la chasse.
Complices, Alain et Delphine, les parents, laissent faire. Un contrat tacite a cours dans une maison où Anne-Sophie a trouvé le bon tempo. « Le matin, au réveil, je m'occupe du cochon d'Inde et des oiseaux, comme ça c'est fait pour la journée. » Oui, parce qu'elle n'aime pas que les reptiles ! Un chien aboie aussi au jardin. « Puis je nourris les bébés caméléons. À midi, c'est le tour des adultes et du pogona. » Alain sourit : « Je ne peux plus désherber le jardin : elle cueille les pissenlits ! » Les gekkos, créatures du désert, sont moins exigeants de son temps.
Et plus fragiles à manipuler, variations de température oblige.
Pas comme le pogona : « Elle se balade dans la maison avec lui perché sur son épaule ! » Son papa s'en amuse, qui pour aider sa fille à parfaire ses connaissances, s'est inscrit avec elle au Béthunarium - ils se réjouissent d'avance de s'impliquer dans la bourse aux reptiles (lire ci-dessous). Il faut dire que la passion a piqué toute la famille en même temps. « Il y a trois, nous étions en vacances dans le Gard et il y avait plein de lézards au bord de la piscine... » Un signe, quoi.
Le rêve d'Anne-Sophie a un prix mais pas ruineux non plus. Bricoleur malgré lui, Alain a fabriqué à partir de meubles de salles de bain les « appartements » des gekkos. Les caméléons, ils les ont payés une cinquantaine d'euros à un autre passionné. Et puis ils vendront les bébés... mais en garderont quelques-uns : « On nous a dit que les caméléons ne vivaient que 4 ans. » Anne-Sophie, qui rêve d'un métier lui permettant de s'occuper de reptiles (peu d'écoles en proposent) s'emploie à allonger leur espérance de vie. Et répète qu'elle adorerait adopter un serpent mais là, Delphine refuse tout net. « Elle m'en a tellement parlé l'an dernier que je lui en ai offert un beau... mais en peluche ! »

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