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Max|mum-leterrarium

Le 26 août, à côté de la bourse, deux conférences pour apprivoiser les reptiles

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Le 26 août, à côté de la bourse, deux conférences pour apprivoiser les reptiles


La bourse aux reptiles, c'est le 26 août à la salle Olof-Palme. Le moyen pour les passionnés de réussir leurs premiers pas ou de se perfectionner. En parallèle, une conférence comptera pour l'obtention du « certificat de capacité ». Décryptage avec le Dr Vlaemynck, conférencier.

Il arrive un peu en retard au Béthunarium mais c'est que la route entre la métropole et Béthune est encombrée cet été. La métro, c'est là que Frédéric Vlaemynck a ouvert sa première clinique avec ses associés. « L'activité y vouée à 80 % aux NAC. » Nouveaux animaux de compagnie : araignées, tortues, serpents... L'engouement ne se dément pas, si bien qu'il ouvre un nouveau centre dans l'Arrageois, 100 % dédié celui-ci. Comme lui, ils ne sont « même pas dix vétérinaires en France » à se pencher sur les maux de ces créatures plus exotiques que le chien et le chat qui colonisent les foyers citadins.



« Ça fait une trentaine d'années que le phénomène existe mais ça explose depuis dix ans : ce n'est plus un effet de mode !
» L'imaginaire collectif colle aux propriétaires de NAC des images de tatoués avec un serpent autour du cou. « Il y en a encore... Mais de plus en plus, les propriétaires sont des citadins qui n'ont pas le temps d'avoir un chien ou un chat, qui cherchent un peu d'exotisme et croient, à tort, qu'un NAC exigera peu d'entretien. » Les profils varient : les jeunes qui trouvent dans l'animal exotique un moyen de se démarquer (même principe que pour le chien type staff) ; ceux qui ont « des coups de coeur pour l'animal, souvent des tortues, des iguanes... Mais j'ai déjà vu un propriétaire amoureux de son boa - en tant qu'individu et non comme espèce !
» ; les « collectionneurs » en quête de rareté, plutôt des hommes ; et « les éleveurs ».
Depuis dix ans aussi, le vétérinaire constate une réelle demande de soins. « Avant, les gens n'étaient peut-être pas conscients qu'on pouvait en faire autant que pour un chien ou un chat. » Puisqu'on parle de bourse aux reptiles, ces derniers sont-ils fragiles ? « Ils sont archaïques, supposés résistants, mais ils restent conditionnés à un certain milieu de vie même s'ils ne l'ont pas connu.
» Bref, « si on ne recrée pas leur biotope, leur système immunitaire s'en trouve fragilisé. » Pas facile pour un novice de repérer qu'un serpent ou une tortue est patraque. « C'est un autre langage que le chien et le chat, il n'y a pas que l'examen clinique. » Ce qui fait que Frédéric Vlaemynck travaille à un autre rythme que ses confrères.
« On est plus dans l'urgence. On ne vient quasiment jamais à temps en consultation : il y a une phase asymptomatique ; après, l'état se dégrade d'heure en heure. On doit d'abord stabiliser l'animal avant de passer à la prévention. » C'est peu dire qu'il reste beaucoup à faire en matière « d'éducation » du public. « Ça passe par des clubs comme le Cercle aquariophile et terrariophile Flandre Artois, la formation des vendeurs, les conférences... » Les conférences, tiens. Le 26 août, jour de la bourse, il sera l'un des animateurs des deux prévues. Et le temps que ceux qui s'y inscriront passeront à les écouter « comptera pour l'obtention du certificat de capacité ». Autrement dit pour « l'autorisation préfectorale de détenir, vendre et/ou exposer des animaux domestiques ou non domestiques ». Selon un classement très complexe que nul n'est supposé ignorer. Dura lex...
De ces conférences accessibles à tous, l'une portera sur « la sélection des couleurs » ou comment des apprentis sorciers de la génétique des reptiles impactent sur l'espèce. L'autre apportera « les bases de l'aménagement d'un terrarium. L'importance de l'aération, de l'humidité... » Des conseils utiles à quiconque veut adopter un animal exotique. « Selon les statistiques, ils sont 1,4 millions en France, mais on peut miser sur trois fois plus ! » Les lézards, les pogonas en particulier, ont le monopole du coeur. Les serpents ? « Les plus détenus sont le python royal, une mauvaise idée pour débuter, ou le serpent des blés, plus recommandé. » Et puis il y a les tortues. De Floride ou assimilées, ou grecques. Indémodables, souvent hélas illégales. « À cause de trafics ou par méconnaissance » de règles variables d'un pays à l'autre. Mais aux yeux de la loi, pas de carapace qui vaille : le risque, c'est une amende et du sursis.

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