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Max|mum-leterrarium

Un mécanicien trouve une veuve noire dans sa marchandise

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Un mécanicien trouve une veuve noire dans sa marchandise

SAGUENAY – Un employé du Groupe Alfred Boivin à Saguenay a fait une découverte étonnante et plutôt inhabituelle, jeudi dernier. Il a capturé une veuve noire qui s'était logée dans l'emballage de pièces d'équipement industriel en provenance de Californie.

Elle aurait survécu plusieurs mois au Québec avant d'être découverte par le mécanicien.

«On l'a trouvée entre deux mâchoires de casse-pierre sur une palette de bois, a raconté le contremaître des sablières chez Alfred Boivin, Richard Thibeault. On a levé une mâchoire et il y avait comme un nid en dessous. Elle était là, entourée de fils et d'après la facture des pièces, elle serait ici depuis la fin mars.»

Elle a toutefois failli finir ses jours sous une semelle de chaussures.

«On n'était pas certain que c'était une veuve noire, a précisé M. Thibeault. Mais les informations que l'on a trouvées sur internet nous l'ont confirmé. On n'a pas eu peur, mais ce n'est pas une bibitte qui est très belle et elle avait l'air bien en vie.»

Le travailleur aurait réussi à la capturer, sans se blesser.

«Il a pris une bouteille d'eau vide et un morceau de carton et elle est entrée d'elle-même dans la bouteille.»

Le contremaître a remis le spécimen à l'entomologiste Robert Loiselle de l'Université du Québec à Chicoutimi. C'est la deuxième fois que quelqu'un lui en apporte une.

«Ma première (veuve noire) avait été trouvée dans des fruits provenant de la Vallée de l'Okanagan, en Colombie-Britannique, a indiqué M. Loiselle. Mais cette espèce-là est typique de la Californie parce qu'elle a un beau sablier rouge bien dessiné sur un fond noir ébène un peu luisant. C'est la marque des espèces du sud des États-Unis.»

Contrairement à la croyance populaire, le venin de la veuve noire n'est pas mortel pour les humains.

«Sa réputation est un peu surfaite, selon ce spécialiste. Ce n'est pas une araignée dangereuse au point d'être mortelle pour un adulte. Ce n'est pas une araignée agressive. Je cours plus de danger en retournant chez moi le soir avec ma voiture qu'en gardant une veuve noire dans mon bureau.»

Robert Loiselle souhaite conserver l'araignée vivante au moins pour deux semaines, le temps de la montrer à d'autres naturalistes.

La direction de l'entreprise Alfred Boivin entend, de son côté, aviser tous ses employés et leur demander d'être vigilants lorsqu'ils auront à déballer de la marchandise provenant de l'extérieur du pays.

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