Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 3 octobre 2012 Un manque d'information et de réglementation ?On les appelle improprement NAC, pour « Nouveaux animaux de compagnie ». « Les reptiles, mygales ou scorpions ne tiennent pas compagnie comme les hamsters ou les lapins, ce sont des animaux de faune sauvage détenus en captivité », rectifie Pascal Gouery, spécialiste animalier chez les pompiers de l'Essonne. Depuis plusieurs années, ils sont pourtant de plus en plus prisés dans les foyers. « On assiste à la démocratisation de l'élevage de ces animaux », souligne Pierre Fleuret, conseiller vendeur à La Ferme tropicale de Lille.La région posséderait même le plus grand nombre de propriétaires de bestioles exotiques, comme semble le montrer la tenue à Arras d'un des plus gros salons de France. La raison serait avant tout géographique, selon Pierre Fleuret. « En Belgique, les animaleries vendent librement toute sorte d'animaux. Vous pouvez acheter un reptile comme une paire de chaussures », regrette-t-il. Mygales et scorpions peuvent également y être vendus.La Ligue protectrice des animaux du Nord dénonce d'ailleurs ce manque de réglementation. Mais aussi l'absence d'information sur les caractéristiques des animaux, souvent vendus tout jeunes et qui grossissent. « On traite l'animal comme un objet de grande consommation. On incite à l'achat d'impulsion sans prévenir les futurs propriétaires des contraintes », souligne sa présidente. Résultat, ces animaux se retrouvent sur les sites Internet de vente ou d'échange. « On en recueille souvent qui ont connu quatre ou cinq propriétaires », s'inquiète Dominique Dupont pour qui « des animaux sauvages n'ont rien à faire dans des appartements ».« Nous avons tout intérêt à bien conseiller nos clients pour qu'ils soient satisfaits, plaide Pierre Fleuret. Nous aussi, nous sommes confrontés à des propriétaires qui veulent rendre leurs animaux car mal conseillés ».G. D. RéglementationL'an dernier, le parquet de Paris a condamné à quelques mois de prison avec sursis un Nordiste pour trafic d'animaux. C'est la première fois en France qu'un trafiquant est reconnu coupable de « mise en danger de la vie d'autrui » dans ce genre d'affaires. En 2008, la section de recherche de la gendarmerie de Lille avait saisi chez lui une dizaine de serpents venimeux qui étaient vendus sans demander de certificat de capacité. Ce certificat est nécessaire pour détenir certains animaux exotiques. Les serpents de moins de 3 mètres n'y sont pas soumis.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites