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Max|mum-leterrarium

Abandons : sur l'Ile aux serpents on met en garde

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Abandons : sur l'Ile aux serpents on met en garde

Le parc zoologique, L’Île aux serpents, présente 250 reptiles, dont une partie provient d’éleveurs amateurs. A commencer par un redoutable python de 5 m.

Les abandons d'animaux ne concernent pas seulement les chiens et chats. A l'Ile aux serpents, située à La Trimouille, riche de 250 animaux de 60 espèces (1), on en sait quelque chose : pas une semaine ne se passe sans que des reptiles de toutes sortes soient proposés par des éleveurs lassés ou carrément dépassés.

" Bien se renseigner avant d'en acheter "

« Demain, une dame vient nous apporter des tortues de Floride, vous savez, celles qui étaient vendues toutes petites dans les kermesses il y a quinze-vingt ans », explique Coralie Leroy, l'un des trois soigneurs. Au gré des dons, l'Ile possède près de 70 de ces tortues aux oreilles rouges et à la croissance surprenante, installées pour la plupart dans le bassin extérieur.
Mais dans les élevages amateurs, le plus commun côtoie parfois l'exceptionnel. Le géant de l'Ile aux serpents, un python réticulé de 5 mètres, est ainsi arrivé dans les terrariums au terme d'un curieux périple : « Il se trouvait chez un particulier qui n'avait pas de certificat de capacité, obligatoire pour cette espèce. Le serpent a été saisi par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, qui nous l'a confié », poursuit Coralie. Il coule aujourd'hui des jours paisibles avec un congénère et un gros lapin (décongelé) pour repas tous les quinze jours.
Même pour les soigneurs, ce spécimen (non venimeux mais constricteur) est hors normes : « Il est dangereux, d'un tempérament agressif, on doit être cinq adultes pour le manipuler en sécurité. Et encore, lorsqu'on l'a mis en place dans le terrarium, on s'est rendu compte de sa force phénoménale. »
Dans la pièce voisine, Julien, l'autre soigneur, fait passer une jolie petite couleuvre entre les mains des visiteurs du jour. Une présentation toujours accompagnée d'une mise en garde à ceux qui voudraient « la même à la maison ». « On veut dissuader les achats impulsifs, précise Coralie Leroy. Des gens achètent un boa constricteur ou un python royal pour épater leurs amis, sans réaliser qu'un serpent peut vivre 35 ans et demande des soins quotidiens. Or, c'est un reptile sauvage : il ne donnera aucune affection en retour. Notre but n'est pas de diaboliser les animaleries : des gens aiment réellement l'élevage de reptiles et l'interdiction du commerce produira du marché noir. Nous conseillons de prendre le temps avant d'acheter, de lire, de se renseigner pour être sûr d'être capable de s'en occuper. »

(1) Serpents, tortues, lézards et mammifères prédateurs (mangoustes, loutres, suricates).

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