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Max|mum-leterrarium

Ils découvrent un scorpion sur le rebord de leur fenêtre

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Ils découvrent un scorpion sur le rebord de leur fenêtre

FAUNE — Un couple du Pâquier (FR) a fait une effrayante découverte dimanche dernier.

Peur bleue, dimanche soir dernier en Gruyère, à cause d’une effarante découverte, révélée par le journal La Liberté. Alors que Johann Yerly s’apprêtait à aller se coucher, cet habitant du Pâquier (FR) aperçoit, stupéfait, un scorpion de 4?cm sur le rebord de sa fenêtre. «Quand j’ai vu ce truc noir tomber du volet, j’ai d’abord cru à une gigantesque araignée. Il m’a fallu cinq?secondes pour réaliser que c’était bien un scorpion», raconte-t-il.

Avant de s’approcher de la bête, il alerte son amie, Laurie Traversi, qui n’en croit d’abord pas ses oreilles, puis ses yeux. L’animal gisant à moitié mort, le couple tente de le sauver. «Je l’ai touché avec un petit bâton, il n’était pas très vigousse. On lui a mis quelques gouttes de flotte à ses côtés», explique le téméraire Gruérien, qui, fasciné par l’insecte, a commencé d’infructueuses recherches sur le Net. «On voulait savoir s’il était dangereux», poursuit-il. Ce n’est que le lendemain, le scorpion ayant rendu l’âme durant la nuit, que le couple avertit le Musée d’histoire naturelle de Fribourg.

Résistant au froid et au chaud

Envoyé par la poste au musée, il y a deux jours, le spécimen n’était, hier, pas encore parvenu au directeur André Fasel, qui pense que d’après les premières photos il s’agit d’un Euscorpius italicus, une espèce connue de la faune suisse. Et de préciser: «Ce n’est pas le premier du canton. Tous les six?ans, on en reçoit. Les derniers provenaient de Belfaux ou de la ville de Fribourg.» Systématiquement, la découverte a lieu près d’un chantier, là où le jour le scorpion trouve abri dans les matériaux de construction. «Des plaques en granit, des pierres ou des carrelages, du matériel importé d’autres régions», explique-t-il.

La présence de cette espèce est fréquente en Suisse, confirme Pierre Krisan, spécialiste des arachnides au Vivarium de Lausanne. «On le trouve en Valais, vers Sion, et au Tessin.» Si on compte 3000 à 5000 piqûres mortelles par an dans le monde, celle de ce dernier «n’est pas dangereuse, sauf en cas d’allergies, comme pour la guêpe», complète-t-il. Inoffensif, mais résistant. «Une semaine dans le congélateur ou passé au micro-ondes, il tiendra bon», plaisante-t-il.

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