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Max|mum-leterrarium

Les araignées seront-elles l’avenir de l’informatique ?

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Les araignées seront-elles l’avenir de l’informatique ?

Connue pour son élasticité et sa résistance, la soie d’araignée pourrait servir à la fabrication de… puces informatiques.


Les arachnides font souvent bondir, notamment la gente féminine, mais il serait injuste de les réduire à leur seule apparence patibulaire. Imaginons en effet que leur soie entre dans le processus de fabrication des puces informatiques.

Aussi invraisemblable qu’elle puisse paraître, cette innovation servirait grandement la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution générée par les substances toxiques. Elle suppose en effet une circulation moindre de DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) dans l’environnement, « D3E » dont on sait à quel point ils peuvent être difficiles à recycler.

Solide comme l’acier, encore plus résistante que le kevlar, extraordinairement souple et malléable, la soie d’araignée se caractérise également par une densité plus faible que celles du coton et du nylon. De même, « sur une toile, chaque fil peut absorber de grandes quantités d’énergie sans rompre, comme lors de l’impact d’un insecte volant », détaillent nos confrères du site Internet Futura-sciences.com. Et Wired.com de renchérir : « La lumière peut voyager à travers un fil de soie aussi facilement que via un câble à fibre optique. » Une matière déconcertante donc, et aux propriétés multiples sur lesquelles la communauté scientifique planche depuis longtemps, avec l’ambition de recréer ces facultés artificiellement en vue de la conception d’objets à la résistance accrue.

Des travaux sérieux pris au sérieux

Un pas essentiel pourrait bientôt être franchi, deux équipes de chercheurs travaillant actuellement sur la capacité de la soie d’araignée à se comporter comme une fibre optique. Très encourageants, les résultats de leurs travaux ont été publiés par le site de l’OSA (The Optical Society), qui les prend donc au sérieux.

L’équipe dirigée par Nolwenn Huby, maître de conférences à l’Institut de Physique de Rennes (Ille-et-Vilaine), a utilisé de la soie naturelle pour transmettre des photons au sein de dispositifs optoélectroniques. Au bout du compte, de nouveaux capteurs médicaux « écolos » pourraient voir le jour, la soie étant compatible avec les tissus biologiques.

Celle de Fiorenzo Omenetto, membre de l’Université Tutfs de Boston (États-Unis), s’est de son côté focalisée sur l’extraction des fibres de soie afin de « synthétiser un bio polymère conservant les capacités optiques de la soie naturelle », renseigne Industrie.com, qui souligne également que « ce matériau peut-être travaillé de manière à créer des motifs de 20 nm, ce qui autorise le développement de grilles holographiques, de diffuseurs de rayons et autres cristaux photoniques ».

Le développement durable a aussi cela de remarquable qu’il fait se demander au quidam comment l’Homme n’y a pas pensé plus tôt…

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