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Max|mum-leterrarium

Mygale des Monts d’Or et méduse de Miribel, l’étonnant bestiaire lyonnais

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Mygale des Monts d’Or et méduse de Miribel, l’étonnant bestiaire lyonnais

Les résidents des Monts d’Or seront ravis de l’apprendre. Leur secteur, sans doute l’un des plus agréables de l’agglomération lyonnaise, sert également de refuge à une rare araignée de la famille des… Mygales.

Voila pour le frisson. Pour la raison, ajoutons que la bestiole en question, bien moins volumineuse que sa cousine exotique, est parfaitement inoffensive. Sauf pour les insectes, les acariens et les petits crustacés terrestres, genre cloportes. Et, surtout, qu’elle n’est qu’une araignée parmi les nombreuses autres qui ont fait du Grand Lyon leur territoire de prédilection et transformé en un habitat confortable - et surtout en terrain de chasse - nos toits, nos rebords de fenêtres, les rambardes de nos ponts et passerelles, sans oublier nos égouts, notamment.

Ajoutons, aussi, que cette petite mygale n’est pas non plus le seul animal incongru a s’être fixé ici. Ainsi, il est intéressant de savoir que les plans d’eau de Miribel-Jonage servent de vivier à une méduse, joliment nommée Craspedacusta sowerbyi, laquelle est originaire de rien de moins que le Yang Tsé Kiang. Toute petite, toute aussi inoffensive que notre mygale des Mont d’Or, cette méduse d’eau douce arrivée dans la région aux alentours de 1890, est de surcroît remarquablement discrète. Elle n’apparaît que durant les étés chauds pour ensuite s’effacer parfois pendant des années.

Du côté des poissons, on découvre aussi des raretés, telle cette épinochette ( Pungitius pungitius), petite chose grande de seulement quelques centimètres, rarissime dans nos contrées, qui a trouvé refuge dans les anciennes cressonnières de Vaise. Lieu de villégiature idéal pour un poisson qui ne se plaît qu’au plus près des sources. Vous en redemandez ? Pas de souci, il vous suffit pour satisfaire votre goût de la découverte de vous reporter au précieux ouvrage que vient d’éditer le Grand Lyon en collaboration avec la Société linnéenne de Lyon (voir ci-dessous). Ouvrage qui fait également le point sur des espèces moins rares mais qui ont néanmoins fait de la ville et de ses espaces verts leur habitat. Tel ce hibou moyen duc (Asio otus), bien moins connu que les faucons pèlerins ( Falco peregrinus) de la raffinerie de Feyzin, qui mène une existence paisible et rangée au cœur du parc de Parilly. Voire sur ces jolies chauves-souris de Kulh ( Pipistrelli kuhli) qui ont adopté comme refuge ces bardages de bois dont raffolent aujourd’hui les architectes.

Pour conclure, un dernier avertissement, une fois encore destiné aux résidents des Mont d’Or. Au moment de vous asseoir, faites attention tout de même.

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