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Trop mous, des reptiles sont mis à l’exercice

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Trop mous, des reptiles sont mis à l’exercice

par Joël Espi - Le Vivarium a mis en place un programme de remise en forme pour ses occupants. Certains doivent désormais se bouger pour leur encas.



Les deux serpents sont les plus venimeux du monde. Au moment de recevoir deux souris mortes dans leur habitat, ils ne sont pourtant pas très réactifs. Jeudi après-midi, au Vivarium, une dizaine de visiteurs tentent de profiter du spectacle. Après dix minutes, ils repartent vers un autre reptile peut-être un peu plus affamé...

Pour réveiller un peu l’instinct de prédateurs des pensionnaires à sang froid, le directeur, Michel Ansermet, a instauré depuis quelques mois «l’enrichissement zoologique». Unique en Suisse, «cette approche ne s’est développée pour les reptiles que depuis trois ans», explique-t-il.

Techniques multiples

Les techniques sont multiples pour dégourdir ces bêtes un peu empâtées par la vie en captivité. Une boule en plastique remplie de grillons présentée à un lézard et celui-ci s’active pour en faire sortir son casse-croûte. Des serpents grimpent dans des paniers pour en déloger une souris. Des varans sont carrément dressés pour s’arrêter et manger à la voix. De quoi assurer le show pour les spectateurs.

Les crocodiles Cléo, Leila et Farouche sont un bon exemple des changements survenus ces derniers mois. Celui qui dirige le Vivarium pénètre dans leur enclos. «Venez voir tonton!», clame-t-il pour les nourrir. «Je ne pouvais pas m’en approcher il y a trois mois», explique-t-il. «Farouche», un peu jaloux, ira jusqu’à lui donner un coup de gueule, vite maîtrisé au bâton.

Crocodiles agressifs entre eux

Ces jeux, imaginés par une biologiste, se font par tâtonnement. Certains évolueront au fil des mois pour maintenir les reptiles stimulés. Les crocodiles, eux, se révèlent plus agressifs entre eux. Pour preuve, la peau de Leila couverte de cicatrices. Des chamailleries dues au retour d’instincts plus naturels. «Les deux femelles ont leur territoire préféré et le défendent. C'est tout à fait normal», explique Michel Ansermet.

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