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Max|mum-leterrarium

« La tortue, c’est mon emblème »

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« La tortue, c’est mon emblème »



Plus de 250 tortues sous toutes leurs formes. Théières, bijoux, habits, bibelots, sous-plats, cendriers, bougies, peluches, lampes, gratte-pieds, brosses de toilettes et, bien sûr, une vraie. Patricia Poudroux, 55 ans, habitante de Montgaillard, est une véritable passionnée.
« La tortue, c’est mon emblème. Je suis avant tout envieuse de la maison qu’elle transporte sur son dos » explique Patricia Poudroux. Son rêve : voyager tout en conservant les conforts de sa maison à Montgaillard. « Je pourrais découvrir de nouveaux pays et être protégée par une carapace », sourit-elle . Petite et discrète, l’amatrice de tortues aime l’idée de pouvoir se cacher. Et ce depuis toujours. La sortie de l’école était suivie sans faute d’un tour au Jardin de l’Etat afin d’adminrer les tortues géantes. « Elles étaient sublimes et tellement plus grosses que moi », se rappelle-t-elle. Mais l’anecdote lui fait aussi de la peine. Un acte de vandalisme leur avait un jour couté leur vie. « Ils leur avaient même brulé les yeux ».

Autre qualité incontournable chez la tortue : elle peut survivre sans manger ou boire pendant plus d’une semaine. La mère de famille n’a jamais aimé manger : « Depuis toute petite mes parents me forçaient à finir mon assiette. Je pouvais rester seule à table jusqu’à minuit ». Et pourtant elle cuisine tous les soirs pour son mari et ses deux fils. « Percher », sa tortue de 3 ans et bien évidemment sa préférée, la regarde faire. « Je la garde près de moi dans la cuisine et je lui raconte ma journée, avoue-t-elle, je vois que ça lui fait du bien après une longue journée dans son parc ».

Patricia n’a réellement acheté des tortues qu’une fois mariée. Son entourage a très vite remarqué cette habitude particulière. « On m’offre des tortues le plus souvent en forme de bibelots, la maison en est remplie », explique-t-elle. Son mari, Philippe Poudroux, n’en achète seulement lorsque celles-ci lui tapent dans l’œil. La dernière acquisition ? Une petite tortue faite de sable qu’il a ramenée de son voyage en Guade-loupe.

Les plus chères ont été les 4 tortues en cristal Swarosvki auxquelles elle n’a pu résister. Son fils aîné, Matthieu, apprécie bien la déco de la maison : « Je trouve ça joli et je lui en achète dès que j’en ai l’occasion ». Patricia Poudroux s’est un jour rendue à Keliona, l’observatoire des tortues marines. Elle n’y est jamais retournée. « Elles font beaucoup trop pitié dans leurs cuves. Elles ne peuvent pas évoluer dans de telles conditions ».

Cinq espèces de tortues fréquentent les eaux de l’océan Indien. Pour les tortues de terre, on pourrait penser qu’elles résident toutes chez Patricia Pou-droux. Les petites bêtes ornent tous les meubles de la maison. Décoratives mais également utiles : même les toilettes contiennent une tortue-brosse.

Soe Hitchon

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