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Max|mum-leterrarium

La Barben : le boa envoyé par avion a atterri d'urgence au zoo

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La Barben : le boa envoyé par avion a atterri d'urgence au zoo



Un passager clandestin plus qu'inhabituel embarquait dans un avion au départ d'Ajaccio, jeudi, pour atterrir à la plateforme de colis de La Poste de Cavaillon

Un passager clandestin plus qu'inhabituel embarquait dans un avion au départ d'Ajaccio, jeudi, pour atterrir à la plateforme de colis de La Poste de Cavaillon (Vaucluse). Découvert par les douaniers d'Avignon qui effectuaient sur place une mission de contrôle, le boa de 1 m 50 pour 3 kg a finalement été transmis au zoo de La Barben.

L'animal avait été simplement disposé par son expéditeur à l'intérieur d'un sac en toile recouvert d'un tee-shirt, le tout empaqueté dans un colis. "C'est comme si l'on vous bandait les yeux et qu'on vous mettait dans un avion sans vous préciser la destination", confie Adeline Godefroy, biologiste au zoo de La Barben.

En état de choc, le serpent a d'abord été transporté par les sapeurs-pompiers de Cavaillon et les agents de l'ONCFS jusqu'à Pertuis où un vétérinaire l'a examiné. Aujourd'hui sain et sauf, le boa aurait très bien pu passer l'arme à gauche. "Les reptiles dans leur ensemble ne savent pas réguler leur température eux-mêmes, explique la biologiste. Entre le stress et le froid hivernal, le boa aurait très bien pu mourir."

Dès son arrivée au zoo, il a été placé dans un bain d'eau tiède lui permettant de se réchauffer et de boire. L'animal, complètement désorienté, apeuré, n'avalera rien de la semaine - "il risquerait de régurgiter tout ce qu'il mange", indique celle qui prend soin quotidiennement des reptiles, Coralie Lacroix.

D'abord identifié comme étant un piton royal, il semble que la bête soit en réalité un boa dumerili. "On en est sûr à 95 %", précise Adeline Godefroy. Vivant exclusivement à Madagascar et à la Réunion, le serpent est classé parmi les espèces les plus protégées par la législation européenne et la convention de Washington.

Si pour le moment aucun élément ne permet d'affirmer que l'animal est issu du marché noir, les conditions de son expédition jettent le doute. "Envoyer un animal de la sorte par la poste, l'expéditeur a quelque chose à cacher", confie la biologiste avant de rappeler que "le trafic animal dans le monde arrive juste après ceux de la drogue et des armes".

Une enquête diligentée par les douaniers d'Avignon a été ouverte.

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