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Des bâches et des seaux pour sauver les crapauds - Saint-Laurent

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Des bâches et des seaux pour sauver les crapauds - Saint-Laurent



L'initiative

Pour rejoindre leur site de ponte à l'étang du Poirier, les amphibiens en provenance des zones humides en aval (côté Landebaëron) doivent traverser la route et des centaines se font écraser. Mardi soir, à la mairie, le projet Les crapauds dans les seaux a été présenté aux Amis de la vallée du Perrier par Patrice Quistinic, animateur nature de l'association War Dro An Natur et Marie-Céline Buchy, biologiste, riveraine et membre de l'association des Amis de la vallée.

Selon Marie-Céline Buchy : « Les objectifs sont de chercher ensemble comment aménager les abords de la vallée aussi bien pour les amphibiens que pour les randonneurs, mobiliser les bénévoles pour la suite du projet, trouver des financements ». La vallée devrait aussi accueillir des animations et ateliers en relation avec la présence des amphibiens (fréquence grenouille, etc.)

Chaque année, riverains, usagers de la route départementale qui va de Kermoroc'h à Saint-Laurent, et naturalistes de passage dénoncent ce massacre. Aucun recensement de la faune n'a encore été fait autour de l'étang du Poirier, mais dans les zones humides des vallées alentours, neuf espèces (grenouilles, crapauds, salamandre et tritons) ont été identifiées. « Tous les amphibiens sont protégés en France. Ce sont des prédateurs essentiels de moustiques, limaces, etc. » rappelle la biologiste. La zone concernée s'étend de Kerfichet en sortie de bourg de Kermoroc'h jusqu'à Tossen Hat, soit le bassin-versant du Perrier. Les migrations se font de janvier à avril, selon les espèces et les conditions météo.

De nombreuses actions envisagées

2013 sera une année d'investissement bénévole, l'occasion de fédérer les bonnes volontés et de faire des visites régulières afin de définir les zones et conditions météo de traversée. Le comptage le matin des animaux écrasés a déjà mis en évidence la présence de grenouilles rousses et d'au moins deux espèces de tritons, en plus du crapaud commun.

Suivant l'exemple d'opérations de sauvetage mises en place ailleurs, il s'agit d'abord d'empêcher les amphibiens de traverser la route, en barrant l'accès avec des bâches tendues de chaque côté. Les animaux sont collectés dans des seaux, que des bénévoles recensent et vident de l'autre côté de la voie le matin et le soir. Pour sauvegarder les populations d'amphibiens à long terme, sont envisagées la création d'un « crapauduc » ou de mares de l'autre côté de la route.

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