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L’araignée tisse sa toile et ses surprises au Pavillon des sciences

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Exposition
L’araignée tisse sa toile et ses surprises au Pavillon des sciences



Des araignées bien vivantes à l’abri des regards que seuls découvrent les plus téméraires… La nouvelle exposition du Pavillon des sciences intitulée « Au fil de l’araignée » permet une approche à la fois scientifique, ludique et poétique de cet animal qui gagne à être connu.

Il est temps de se réconcilier avec cet animal de la famille des arachnides qui n’est pas un insecte. La plupart des araignées sont inoffensives. Certes, la mygale noire et velue cristallise nos peurs mais toutes les araignées ne sont pas des mygales.

Le venin des araignées est très toxique… pour les insectes avant qu’ils ne s’échappent. En revanche, les composants de ce venin sont rarement actifs sur l’homme. Un dispositif multimédia permet de relativiser la dangerosité de ce poison qui fait beaucoup moins de victimes que les guêpes ou les serpents. « Sur toute la planète, les araignées sont responsables de la mort de dix personnes », précise Aurélien Taillard du Pavillon des sciences.

Mieux, elles sont bénéfiques à notre environnement intérieur puisqu’elles mangent moustiques et autres mouches dans la maison.

Pour les arachnophobes irrécupérables, une signalétique spéciale prévient des modules à éviter. Les autres pourront découvrir en toute quiétude derrière une vitre les dessous de la toile d’araignée.

Fil plus résistant que l’acier
Plusieurs espèces sont présentées dans des terrariums : une mygale, une néphile (grande araignée tropicale aux “fils d’or”), un ensemble d’araignées locales que les visiteurs peuvent retrouver dans leur jardin ou leur maison. Ces dernières, au cycle souvent annuel, varieront au cours de l’exposition.

L’araignée a fait son apparition sur terre bien avant les dinosaures. Les premiers fossiles connus d’araignées ont quelque 390 millions d’années. Des reproductions de fossiles témoignent de cette longue histoire, ainsi celle d’une petite araignée de 6 mm.

Découverte dans le nord des Vosges, Rosamygale grauvogeli est la plus ancienne représentante connue du groupe des mygales (elle date de 240 millions d’années).

Dans une deuxième partie de l’exposition, on découvre l’intérêt que suscite l’araignée auprès des scientifiques.

Résistant, léger et flexible, le fil de soie de l’araignée possède des propriétés incomparables. D’une complexité extrême, il est constitué d’un entrelacement de fibrilles élémentaires. À diamètre équivalent, ces fils sont plus solides que l’acier.

Venin plus fort que le Viagra
Sa forte résistance permettrait d’en faire des vêtements, des parachutes légers, des vêtements militaires, ou des fils de suture.

Quant au venin, les études en cours laissent présager de nombreuses applications : insuffisances cardiaques, tumeurs au cerveau, maladies neurologiques…

« Depuis peu, on a découvert que le venin d’une petite araignée, dite araignée banane, provoquerait l’érection et serait plus efficace que le Viagra ».

Y ALLER Exposition, jusqu’au 17 novembre ; Tarifs : gratuit pour les moins de 6 ans. Enfants : 3 €. Adultes : 4,40 €. Renseignements au 03.81.97.18.21

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