Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 22 mars 2013 C’est le printemps, gare au crapaud-planingCela ne se voit pas forcément, mais le printemps est arrivé. Et les amphibiens, au printemps, cessent d'hiberner pour rejoindre leur lieu de reproduction. Ecrabouillage garanti sur les routes.A l'attention des bénévoles qui souhaitent contribuer à réduire cette hécatombe, l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) diffuse gratuitement un guide de conseils. Aux automobilistes, elle demande de faire preuve d'un peu plus de prudence, dans l'intérêt de ces pauvres bêtes comme dans le leur, car le "crapaud-planing" menace même par temps sec.Vous avez repéré un lieu de passage des amphibiens qui les met particulièrement en danger, et vous ne savez que faire ? Selon votre ferveur, l'ASPAS vous propose différents degrés d’action.• Le plus simple et le plus immédiat : ramassez ceux que vous trouvez, et s'ils ne sont pas morts, faites-les traverser. Leur venin n'est pas toxique pour l'homme, il faut juste éviter de vous frotter les yeux. Et si possible mouiller vos mains avant de les prendre, leur peau très fragile appréciera cette délicate attention.• Plus élaboré : rassemblez des volontaires et organisez des roulements au bord de la route. Collez des affiches chez les commerçants pour sensibiliser les gens. Prévenez les gendarmes, afin qu'ils veillent au respect des limites de vitesse... Pas sûr que cette dernière initiative soit efficace, mais cela ne coûte rien d'essayer.• Réservé aux plus motivés : pour une action à plus fort impact ou un projet de crapauduc, contactez une association locale de protection de la nature. Écrivez au conseil général et à la mairie, demandez-leur les autorisations nécessaires. Et croisez les doigts !A noter : l'ASPAS propose aux particuliers, aux mairies et aux associations des panneaux de signalisation réfléchissants comme celui-ci, en PVC, semblables aux panneaux routiers. Leur pose sur la voie publique est soumise à autorisation accordée par les conseils généraux ou les mairies.Selon la dernière liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une espèce d’amphibiens sur cinq risque de disparaître en France métropolitaine. Sans une prise de conscience et des actions efficaces, ce chiffre pourrait doubler dans les années à venir. Pour en savoir plus, c'est ici.Catherine VincentSource Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites