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Max|mum-leterrarium

Surveillance satellite des tortues

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Surveillance satellite des tortues



Aldabra est également, entre décembre et mars, un lieu de reproduction et de ponte privilégié, dans l'océan Indien, de la Tortue verte (Chelonia mydas), espèce marine menacée.
«En février, c'est le pic de la saison de reproduction, tous les jours on enregistre de 30 à 40 traces de tortues vertes qui montent pondre leurs oeufs (...) sur l'île de Picard», une des quatre îles de l'atoll, montre Janske Van de Crommercker, coordinatrice scientifique à la SIF.

«La population de tortues de mer est en augmentation, tous les ans on enregistre plus de traces de femelles», notamment grâce à l'arrêt de la pêche du reptile, en vigueur jusque dans les années 1960, explique-t-elle.

Un programme de surveillance satellite en temps réel grâce à un émetteur implanté sur six Tortues vertes a permis de constater qu'après avoir pondu, ces tortues repartaient un peu partout dans l'océan Indien.

Certaines «partent vers le continent africain, au Kenya, une autre est passée aux Comores et se trouve actuellement à Madagascar et une autre se trouve du côté d'Arros», autre île de l'archipel seychellois, poursuit la scientifique.

L'atoll abrite aussi d'importantes colonies d'oiseaux, dont certains viennent s'y reposer au cours de leur migration.

Cet écosystème rare, d'une beauté exceptionnelle, a bien failli disparaître dans les années 1970 pour laisser la place à une base militaire américaine, alors que l'atoll était encore l'un des Territoires britanniques de l'océan Indien. L'idée sera finalement abandonnée face aux protestations des défenseurs de la nature et des scientifiques et la base construite sur l'atoll de Diego-Garcia, sur l'archipel des Chagos, 3 000 km plus à l'est.

Seule une quinzaine de personnes vivent en permanence sur l'atoll: quatre scientifiques, quatre gardes, du personnel administratif, un cuisinier, etc. L'eau de pluie est récupérée et le soleil fournit l'électricité.

L'absence de lignes maritimes ou aériennes limite l'accès des touristes, dont environ un millier se rendent chaque année à Aldabra, dans des conditions très strictes.

Seuls de petits groupes de 30 personnes maximum sont acceptés, encadrés par des gardes sur des itinéraires strictement délimités. Il est interdit d'y passer la nuit. Le droit d'entrée, 100 euros par personne, permet de financer la gestion de l'île, mais depuis des attaques de pirates, les touristes se font plus rares, déplore Maurice Lousteau-Lalanne, président de la SIF.

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