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Max|mum-leterrarium

Un amour de serpent...

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Un amour de serpent...



Ce n’est pas parce qu’ils sont dangereux, qu’ils ne sont pas dignes de respect. Pour garder un serpent chez soi, il y faut du sérieux. Et du cœur. Si, si.

Les serpents font partie des NAC (nouveaux animaux de compagnie). Drôle de compagnons, pas franchement affectueux! Néanmoins, c’est décidé, vous en voulez un dans votre environnement. Alors, lequel? «Serpents des blés et serpents-rois sont peu dangereux et tolèrent les erreurs que commettra forcément le débutant en herpétologie», souligne Sébastien Guerne, soigneur animalier au Vivarium de La Chaux-de-Fonds.

Première démarche: se renseigner sur la législation auprès du Service vétérinaire cantonal, chaque canton ayant ses lois spécifiques. Il est vivement conseillé de s’adresser aussi à un vivarium, qui sera de bon conseil notamment pour l’acquisition de l’animal (www.vivariumlausanne.ch; www.zoobpc.ch;
www.elapsoidea.ch).

Après avoir installé le terrarium adéquat (lire l'article «Le monde des terrariums»), il faut aller voir un éleveur reconnu chez qui on peut voir les serpents dans leur biotope d’adoption. Mais on évite le coup de cœur! «Il faut ressentir l’animal, dit Sébastien Guerne. Il ne doit pas être trop maigre, ne pas présenter des boules sur le corps, ne pas être malade… ni trop gentil (selon nos critères, ndlr.). L’éleveur doit avoir du plaisir à présenter ses serpents: s’il les cache, c’est mauvais signe.»

Un serpent blessé n’a aucune chance de survivre chez un particulier qui débute. L’éleveur fournit également tous les documents de traçabilité du rampant, y compris une facture, qu’il faut garder soigneusement. Au-delà de 50 fr. pour un serpent des blés, on oublie! Et on a de toute façon sept jours pour se rétracter. Le transport se fait dans un sac en coton déposé dans une boîte en plastique aérée. Attention: pas de caillou. On place de l’eau chaude (pas brûlante) près de la boîte. De retour chez soi, on s’occupe de suite de ce nouveau compagnon, pas après le repas ou la série télé. On ouvre la boîte dans le terrarium, on le laisse prendre ses marques. Nous verrons la semaine prochaine comment le soigner afin qu’il vive au plus près de sa nature.

www.bvet.ch

Le Musée d’histoire naturelle de Fribourg présente ses VIP – comme l’annonce l’affiche – jusqu’en janvier 2014. Drôles de VIP en vérité que ces vipères et autres serpents à sonnettes, une même famille redoutée du grand public. Onze espèces sont à découvrir, de la vipère rhinocéros à la vipère de la mort d’Australie… qui n’est pas une vipère, mais par contre l’un des rampants les plus venimeux au monde. Le public apprend aussi que les serpents sont plus proches des oiseaux que des tortues: une bonne nouvelle? Et que le serpent-minute ne tue pas en une minute, autre bonne nouvelle!

Le public est invité à assister au nourrissage d’un reptile… âmes sensibles s’abstenir. L’expo décortique la biologie, les mœurs de ces animaux redoutés et le système d’injection de leur venin très sophistiqué. Films, photos, illustrations, bestioles bien vivantes ainsi que de nombreuses conférences sont au programme, de même qu’une excursion sur les traces de la vipère aspic.

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